Mardi soir, Arsenal retrouvera la Ligue des champions avec un duel piégeux contre l’Athletic Bilbao. Mais Mikel Arteta devra composer sans plusieurs de ses cadres. Le capitaine Martin Ødegaard (épaule), Bukayo Saka (ischio-jambiers), Ben White, Kai Havertz et Gabriel Jesus manqueront à l’appel pour ce choc d’ouverture.
Touché deux fois de suite à l’épaule, Ødegaard est désormais contraint au repos, tandis que Saka est écarté des terrains depuis le 23 août. Arteta a reconnu que le timing du retour de son ailier anglais restait incertain.
«Il est très tôt pour savoir quand, quelle semaine il sera disponible, mais il fera certainement tout son possible pour être disponible le plus rapidement possible», a confié l’entraîneur des Gunners.
Une profondeur d’effectif renforcée
Malgré ces absences, Arteta reste optimiste. Les 250 millions de livres investis cet été, avec notamment les arrivées de Viktor Gyökeres, Noni Madueke et Martin Zubimendi, lui offrent une marge de manœuvre supérieure à celle de la saison dernière, marquée par une hécatombe de blessures.
«(Nous avons appris la saison dernière) que nous sommes suffisamment bons, que nous pouvons rivaliser avec n’importe quelle opposition ce jour-là. Et en plus, deux choses doivent jouer en votre faveur. Il faut avoir un effectif complet disponible dans les moments les plus critiques de la saison. Et puis, il faut aussi que le ballon rentre au bon moment ou avec la bonne décision, car les marges sont très faibles. À l’entraînement, huit ou neuf joueurs clés étaient absents, et nous allons disputer des matchs avec 13 joueurs, et le niveau est extrêmement difficile. Mais je pense que même dans ces conditions, nous avons vraiment très bien joué. Nous nous sommes donné une chance incroyable et nous avons manqué de chance en demi-finale.», a-t-il expliqué.
L’an dernier, Arsenal avait échoué aux portes de la finale, éliminé par le PSG en demi-finale, malgré des prestations solides dans l’adversité.
Le rêve européen toujours intact
Arteta n’élude pas le poids de l’histoire : Arsenal, contrairement à Manchester United, Chelsea ou Liverpool, n’a jamais soulevé la Ligue des champions. Mais il voit cette édition comme une opportunité.
«Cela montre, compte tenu de notre longue histoire, à quel point c’est difficile, car nous ne l’avons pas encore gagnée et c’est l’occasion. C’est comme ça que je vois les choses. Je veux dire, ils (les autres clubs) tentent sept, huit, neuf fois et ils en remportent deux (Ligue des champions). Donc, dans cette compétition, on échoue beaucoup plus qu’on ne réussit. C’est la nature même du jeu. C’est l’histoire de notre club et c’est ce que nous voulons changer.», a-t-il ajouté.
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