L’intensité du match retour entre l’Inter Milan et le FC Barcelone (4-3 a.p.), véritable ode au football, a été éclipsée par une décision arbitrale contestée : le penalty accordé à Lautaro Martínez après un contact avec Pau Cubarsí, juste avant la mi-temps.
Présent sur le plateau d’analyse, Arsène Wenger, aujourd’hui directeur du développement du football mondial à la FIFA, n’a pas caché son désaccord.
«Ce qui s’est passé lors du match entre Barcelone et l’Inter Milan est douloureux pour tout amateur de football beau. Barcelone n’a pas seulement perdu, mais a été privé d’une chance équitable d’atteindre la finale. L’arbitre n’était pas à la hauteur de la rencontre, et ses décisions ont eu un impact direct sur le résultat. Barcelone a présenté l’un de ses meilleurs matchs de la saison, avec un esprit collectif élevé et un jeu technique raffiné, surtout de la part des jeunes joueurs. Ce que Lamine Yamal a fait à cet âge est incroyable, c’est un futur grand joueur à part entière. Mais le football a besoin de justice, sinon il perd son sens. Ce qui s’est passé était une injustice évidente, et il est de notre devoir de réclamer un niveau d’arbitrage à la hauteur de la compétition. Barcelone est sorti avec honneur, et reviendra plus fort… Ce n’est pas la fin, mais le début de quelque chose de grand. Je suis totalement contre ce type de penalty. Et je suis totalement contre l’utilisation de la VAR au ralenti. À vitesse normale, c’est un tacle important. Lautaro sait qu’il ne va pas marquer et il penche pour Cubarsí. Il cherche le penalty. À mon avis, l’arbitre n’a pas pris la bonne décision. Regardez qui attrape le ballon en premier. C’est ça qui compte pour moi. Lautaro fait le reste. Cubarsí joue le ballon en premier.», a-t-il déclaré.
