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Ashley Cole lève le voile sur son transfert qui a scandalisé l’Angleterre

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Près de vingt ans après l’un des transferts les plus explosifs du football anglais, Ashley Cole a décidé de raconter sa vérité. Avec une franchise rare et une émotion encore palpable, l’ancien latéral gauche est revenu sur son départ houleux d’Arsenal pour Chelsea à l’été 2006. Un transfert vécu comme une trahison par les supporters des Gunners, mais qui, pour le principal intéressé, est avant tout le résultat d’une profonde blessure personnelle.

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Dans l’émission Stick to Football, Cole a levé le voile sur un divorce brutal avec son club formateur, celui où il se voyait pourtant finir sa carrière, devenir capitaine et succéder à une légende : Tony Adams.

Tout bascule au retour de l’Euro 2004. Ashley Cole est alors au sommet de sa carrière, considéré comme l’un des meilleurs latéraux gauches du monde. Il s’attend à une reconnaissance logique de la part d’Arsenal. À la place, il reçoit une claque.

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«Je suis rentré d’un tournoi réussi et mon agent m’a dit qu’ils avaient renié le contrat, c’est environ 5 000 £ de moins.» raconte-t-il. Mais l’argent n’était pas le cœur du problème. «Mais l’argent ne m’intéressait pas. Je disais : donnez-moi le contrat et je le signe, c’est mon club. Je prenais de l’ampleur et de la stature, mais je ne demandais pas une somme exorbitante. C’était juste l’idée qu’ils me disent que je vais être le prochain capitaine de ce club, le prochain Tony Adams , pour ensuite me dire : « Tu n’en vaux pas la peine et nous ne te valorisons pas en tant que personne. » Alors je me suis dit : « OK, super. » Je me sentais un peu sous-estimée et dévalorisée. C’est là que j’en étais dans ma tête et dans mon cœur. Je me disais : « Vous m’avez enlevé mon amour », et ça n’aurait pas dû se passer comme ça.»

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Madrid, Barcelone… puis un coup de fil inattendu : Chelsea

Initialement, Ashley Cole envisage un départ à l’étranger. Le Real Madrid et le FC Barcelone manifestent leur intérêt. «On m’a dit que je devais aller au Real Madrid. J’étais en discussion avec des agents…» confie-t-il. «J’étais en discussion avec des agents car à ce moment-là, je pouvais signer un contrat à l’étranger avant même d’avoir pu m’engager. Donc, il y avait Madrid et un peu Barcelone. Je ne sais pas exactement où on en était. Les choses ont changé, je me suis mariée et, au final, je ne voulais plus vraiment quitter le pays. Puis, environ un an et demi plus tard, je me souviens d’être assise dans ma loge avec mon agent, et il m’a appelée dehors en disant : «Tu ne vas jamais deviner qui c’est, c’est Chelsea !» Alors j’ai dit : «D’accord !». Je crois qu’ils m’ont offert cinq ou six mille livres de plus (que ce qu’il gagnait à Arsenal).»

Chelsea, porté par José Mourinho et champion d’Angleterre en titre, offre quelques milliers de livres de plus – une somme dérisoire au regard de la polémique gigantesque qui suivra –, mais surtout un projet ambitieux… et la reconnaissance que Cole estime ne plus recevoir à Arsenal. Il signe en septembre 2006, dans un échange avec William Gallas et 5 millions de livres. La suite appartient à l’histoire des Blues.

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Chelsea : de traître à légende

S’il restera pour toujours «Cashley» aux yeux de certains supporters des Gunners, Ashley Cole a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire récente de Chelsea. En huit ans à Stamford Bridge, il remporte : 1 Ligue des champions (2012), 1 Premier League, 4 FA Cups, 1 Ligue Europa et 337 matchs disputés. Un palmarès immense, rarement égalé par un latéral.

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Une carrière internationale spectaculaire… mais sans trophée

Avec l’Angleterre, Cole a côtoyé une génération dorée : Gerrard, Lampard, Scholes, Beckham, Rooney. Pourtant, malgré 107 sélections et 13 ans de présence au plus haut niveau, les Three Lions n’ont rien gagné.

Cole est catégorique : il n’y avait pas assez d’altruisme. «Quand je repense à ma situation actuelle, à mon travail avec l’équipe nationale d’Angleterre et à ce qu’ils ont par rapport à ce que nous avions, je me dis que notre équipe n’a tout simplement pas fonctionné. Réunir tous ces joueurs sur le terrain – les trois milieux de terrain par exemple – et tous les meilleurs joueurs ensemble, je ne pense pas que ce soit possible, et nous ne pouvons pas tous être au meilleur de notre forme pour nos clubs respectifs. Donc, Paul Scholes ne peut pas être Paul Scholes avec Steven Gerrard dans l’équipe, car Stevie G ne peut pas être Stevie G avec Paul Scholes, Lampard ne peut pas être le Frank Lampard de Chelsea avec ces deux-là dans l’équipe. Les joueurs étaient-ils suffisamment ouverts pour se sacrifier ? Il faut plus d’altruisme, et je ne pense pas que nous l’ayons été. Scholes voulait jouer ses diagonales à la Manchester United, Beckham aussi, Stevie Gunner voulait percer la défense et nous propulser vers l’avant. Nous, les défenseurs, voulions monter. Quand Wazza (Rooney) est dans la poche, est-ce qu’on le soutient ? Ça n’a tout simplement pas marché.»

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