Aubameyang, des larmes au bonheur : le Soulier d’Or manqué qui a forgé le capitaine
Aujourd’hui épanoui sous le maillot de l’Olympique de Marseille, Pierre-Emerick Aubameyang affiche un visage radieux. Buteur efficace, leader respecté, sourire communicatif : l’attaquant gabonais semble avoir retrouvé cette légèreté qui faisait jadis de lui l’un des attaquants les plus redoutés d’Europe. Pourtant, derrière cette renaissance se cache un souvenir douloureux, longtemps enfoui, qui a marqué un tournant dans sa carrière : son Soulier d’Or manqué en Premier League en 2020.
Après avoir partagé le titre de meilleur buteur de Premier League en 2019 avec Mohamed Salah et Sadio Mané, Aubameyang croyait pouvoir rééditer l’exploit la saison suivante. Tout se joue alors à un détail. Un seul but. Celui qui sépare le Gabonais de Jamie Vardy au classement final.
Lors du dernier match de championnat face à Watford, «Auba» a une occasion en or dans les dernières minutes. Elle ne rentre pas. Et avec elle, le Soulier d’Or s’envole. Dans une interview intime accordée à Troopz TV, l’attaquant a livré un témoignage bouleversant.
«L’année après avoir remporté le Soulier d’or, j’étais très proche de le remporter à nouveau. L’année suivante, je crois que Vardy a remporté le Soulier d’or, et j’étais à un but derrière lui. Et j’ai eu une occasion de marquer dans les dernières minutes (du dernier match de championnat contre Watford). Après ce match, je suis rentré chez moi et mon père est venu dans ma chambre et je pleurais, parce que je voulais ce titre. Et j’ai eu une occasion de marquer dans les dernières minutes (du dernier match de championnat contre Watford). Après ce match, je suis rentré chez moi et mon père est venu dans ma chambre et je pleurais, parce que je voulais ce titre», a raconté Aubameyang, avec émotion.
La phrase qui change tout
Face à la détresse de son fils, Pierre-François Aubameyang, ancien international gabonais au caractère fort, a prononcé des mots qui allaient transformer le cours de la saison : «Mon père m’a dit : «Tu sais, si tu n’es pas le meilleur buteur cette année, tu auras peut-être quelque chose de plus grand. Il te reste encore des matchs à jouer, tu vas peut-être remporter un trophée.»»
Ces paroles ont résonné dans l’esprit de Pierre-Emerick. Motivé, il s’est lancé dans la FA Cup avec une détermination renouvelée. «Nous sommes allés en demi-finale de la FA Cup et j’avais en tête ce que mon père m’avait dit, puis j’ai marqué deux buts. Ensuite, nous sommes allés en finale… Et j’ai marqué deux buts. Et j’étais le capitaine. Pour moi, ça a été l’un des meilleurs moments de ma vie, parce qu’en tant que joueur, je pense que c’est le plus beau rêve qui soit : remporter un trophée en tant que capitaine. Même si tu le fais tomber devant tout le monde !», a-t-il ajouté.