La 69ᵉ cérémonie du Ballon d’Or, prévue le 22 septembre 2025 à Paris, pourrait marquer le début d’un nouveau face-à-face de légende. Ousmane Dembélé (PSG) et Lamine Yamal (FC Barcelone) se disputent le titre, dans une opposition de style qui rappelle à Alain Giresse la rivalité mythique entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.
Vainqueur de la Ligue des Champions et élu meilleur joueur de la compétition, Dembélé semble partir favori.
«C’est une question de parti pris et de sensibilité. Si Messi a autant gagné, c’est notamment que beaucoup étaient davantage sensibles à sa technique et ses gestes spectaculaires qu’au côté phénomène physique de Ronaldo. Comme eux, Yamal et Dembélé n’ont pas la même expression dans leur jeu, sans que ce soit pour autant dérangeant. Moi, en tout cas, je vote Dembélé !», explique Giresse au Parisien.
Pour l’ancienne gloire bordelaise, l’ailier parisien incarne le joueur décisif dans une équipe championne d’Europe.
«Il est pour moi LE représentant d’un club qui a fait une saison exceptionnelle, celui qui nous a fait oublier que, jusqu’en décembre, on avait un goût d’inachevé devant les matchs du PSG, celui qui a changé les choses. Non seulement il a été très performant, mais il fait partie de ceux qui ont déclenché la montée en puissance de cette équipe. On ne peut pas, selon moi, récompenser une performance individuelle dans une équipe qui ne marche pas. Yamal n’est pas dans une équipe qui ne marche pas, mais on ne peut pas comparer un titre national à une Ligue des champions. Il n’y a pas débat. Dembélé, j’espère, aura plus marqué les esprits que Yamal grâce à cette victoire en Ligue des champions. Dieu sait si j’apprécie le talent de Yamal mais il s’est arrêté en route, pas Dembélé !», conclut Alain Giresse.