Soirée de contrastes ce lundi entre Marseille et Paris. Tandis que l’Olympique de Marseille s’offrait une victoire historique face au PSG au Vélodrome (1-0), une première à domicile depuis quatorze ans, la capitale française vibrait au rythme du Ballon d’Or 2025. Sur la pelouse comme dans les salons feutrés du Théâtre du Châtelet, les émotions étaient fortes, et Pierre-Emerick Aubameyang, buteur providentiel du soir, a parfaitement incarné ce double récit.
Présent en zone mixte, l’attaquant gabonais de 36 ans a logiquement affiché sa satisfaction après ce succès prestigieux. «On savait que ce serait difficile, mais on a joué avec le cœur. Le public nous a portés, et cette victoire, elle est pour eux. Ça faisait trop longtemps que Marseille attendait ça», a-t-il confié, un large sourire aux lèvres.
Le clin d’œil à Dembélé
Interrogé dans la foulée sur le sacre d’Ousmane Dembélé, qui devenait simultanément Ballon d’Or 2025, l’ancien joueur de Dortmund n’a pas esquivé, même s’il a pris soin de rester mesuré vis-à-vis de l’adversaire parisien.
«Vous aimez les pièges», a-t-il d’abord lancé en riant, avant de féliciter son ami : «Honnêtement, en tant qu’ami, je suis content pour lui, je le connais depuis longtemps, on s’est côtoyés à Dortmund. Après, je ne vais pas en dire plus car il fait partie du club qu’on a affronté ce soir. Si c’est mérité ? Oui, oui, c’est mérité. En tant que passionné de football, c’est mérité.»
Dembélé, au sommet de sa carrière
Pendant ce temps, à Paris, Ousmane Dembélé vivait la soirée de sa vie. Sacré Ballon d’Or 2025 devant Lamine Yamal, le joueur du PSG est devenu le 5e Français de l’histoire à remporter la prestigieuse distinction. Ému, il a reçu le trophée des mains de Ronaldinho, l’une de ses idoles de jeunesse.
«C’est exceptionnel ce que je viens de vivre. Ça a été une année incroyable avec le PSG. J’ai un peu de stress, ce n’est pas facile (rires). Gagner ce trophée, que Ronaldinho me remet, c’est incroyable. Je voulais remercier le PSG qui est venu me chercher en 2023. À toute l’équipe et au club, c’est une famille incroyable. Le président Nasser est comme un papa pour moi. Le staff du club et Luis Enrique ont été incroyables. Luis Enrique est aussi comme un papa pour moi. Pour moi, c’est le collectif qui a gagné. Je voulais remercier mes anciens clubs : Rennes, le Borussia Dortmund et le Barça. Même si le Ballon d’Or n’était pas vraiment un objectif pour moi, c’est incroyable de vivre ça. Je suis heureux ce soir», a-t-il confié, les larmes aux yeux.