Ballon d’Or 2025 : le témoignage sincère d’Olivier Giroud sur Ousmane Dembélé

Le sacre d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or 2025 a provoqué une vague d’hommages et de réactions dans le monde du football. De Presnel Kimpembe à Ivan Rakitic, en passant par Philippe Barraud, l’ancien responsable du recrutement de Rennes, tous ont salué la résilience et le parcours exceptionnel de l’ailier français. Mais parmi toutes ces déclarations, celle d’Olivier Giroud retient particulièrement l’attention. Fidèle à son image, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a livré un témoignage à la fois respectueux, sincère et teinté d’admiration pour son ancien coéquipier.

Dans les colonnes de L’Équipe, l’attaquant du LOSC est revenu sur ce qui fait la singularité du jeu de Dembélé : «Ce qui m’a toujours marqué chez Ousmane, c’est sa capacité unique à déstabiliser son défenseur direct par ses feintes de corps, ses changements de direction et de tempo, sa vitesse d’exécution. Il est déstabilisant, totalement imprévisible d’autant qu’il peut tirer pied droit et pied gauche.», a-t-il confié.

Au-delà de l’aspect technique, Giroud a tenu à souligner les qualités humaines de son ancien partenaire de Clairefontaine.

«C’est un chambreur, un bon vivant, toujours la banane, toujours en train de déconner, de faire des blagues, un super mec dans le vestiaire et c’est un plaisir de le voir accéder à ça.», a-t-il ajouté.

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«Le Ballon d’Or ? Je ne l’avais pas vu venir»

Enfin, Giroud a reconnu qu’il n’imaginait pas, à l’époque où il partageait le quotidien des Bleus, voir son compère soulever un jour le Ballon d’Or.

«Est-ce que j’avais perçu tôt un potentiel Ballon d’Or chez lui ? C’est difficile de dire ça. Quand je le voyais tous les jours en équipe de France, non, je ne me disais pas forcément : ‘c’est un Ballon d’Or en puissance’. Pour un Ballon d’Or, il faut le talent mais aussi la bonne saison qui va te propulser sur le devant de la scène. Le talent, il l’a, mais il fallait qu’il fasse la bonne année, avec le bon club et tout gagner comme il l’a fait, car le Ballon d’Or dépend toujours en grande partie du collectif.», a-t-il conclu.