Le FC Barcelone a brillé mercredi soir lors de la quatrième journée de la Ligue des champions, s’imposant 5 à 2 sur le terrain de l’Étoile Rouge. Une victoire marquante qui met à nouveau en avant l’excellente forme des Blaugranas sous la direction de leur nouvel entraîneur, Hans Dieter Flick. Si de nombreux experts, à l’instar de Jamie Carragher, saluent la méthode et les choix de l’Allemand, Thierry Henry a réagi en apportant une nuance importante concernant l’identité actuelle de l’équipe catalane.
Sur le plateau de CBS Sport, Carragher n’a pas hésité à complimenter Hans Dieter Flick, affirmant que ce dernier avait lancé une «nouvelle ère» au FC Barcelone, grâce à ses choix tactiques et sa gestion de l’équipe.
Cependant, Thierry Henry a rapidement exprimé son point de vue, soulignant que l’Allemand n’était pas celui qui avait initié ce renouveau.
«Je ne pense pas que Flick ait lancé une nouvelle ère. C’est Xavi qui l’a fait. Flick continue ce que Xavi a commencé», a déclaré l’ancien attaquant du Barça.
Pour Henry, bien que Flick ait apporté des ajustements et renforcé l’équipe, la transformation du club avait déjà été amorcée sous la houlette de Xavi Hernandez, parti l’été dernier. «Il a lancé Cubarsi, Lamine… C’est Xavi qui a lancé beaucoup de joueurs là-bas», a-t-il rappelé.
L’ex-joueur des Bleus a également salué le travail effectué par l’équipe sous Xavi, notamment lors d’une saison difficile, où de jeunes joueurs ont dû faire face à des défis importants.
«Xavi est parti et Flick est arrivé, mais je pense qu’avec les deux années où ils ont joué avec Xavi, en traversant une saison compliquée comme la précédente, c’est là que vous en apprenez davantage sur votre caractère et ce que vous devez faire», a-t-il ajouté.
Pour Henry, l’équipe du Barça actuelle doit être vue comme l’une des grandes favorites pour remporter la Ligue des champions.
«Je pense que cette équipe doit être considérée en ce moment comme l’une des favorites pour gagner la Ligue des champions. Est-ce qu’ils vont la gagner ? Il faut en cours de route perdre une demi-finale, perdre un quart de finale, pour comprendre combien il est difficile d’aller jusqu’au bout. Mais je pense qu’ils sont équipés pour aller jusqu’au bout», a-t-il conclu.
