Après plusieurs mois d’incertitude, Joshua Kimmich a tranché : il prolonge avec le Bayern Munich. Malgré l’intérêt du Paris Saint-Germain, l’Allemand a préféré la stabilité en Bavière. Il est revenu sur cette décision dans un entretien accordé à la ZDF.
Une réflexion approfondie avant de prolonger
Libre de négocier avec d’autres clubs depuis janvier, Kimmich admet avoir pris son temps pour peser ses options.
«Quand on joue dans un club comme le FC Bayern, qu’on se sent bien à Munich et qu’on a des enfants et de la famille là-bas, c’est un facteur essentiel. Mais le club est aussi un facteur, bien sûr. Quand on joue au Bayern depuis dix ans, on se rend compte qu’il n’y a pas beaucoup de clubs au monde qui peuvent rivaliser. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui vous donnent envie d’y aller pour franchir une nouvelle étape importante.», a-t-il expliqué.
Le milieu de terrain reconnaît cependant avoir pris le temps d’évaluer ses options avant de prolonger.
«Ma situation était particulière, car mon contrat expirait cet été et j’avais le droit de discuter avec des clubs dès le 1er janvier. C’était nouveau pour moi, car j’avais toujours prolongé mon contrat de deux ou deux ans et demi auparavant. Je n’avais jamais parlé à d’autres clubs avant [cette année]. J’y ai beaucoup réfléchi, car il était très important pour moi de prendre une décision active pour le FC Bayern. Je voulais connaître toutes les options, les examiner et choisir la meilleure pour moi et ma famille.», a-t-il ajouté.
Le PSG l’a contacté, mais Kimmich a fait son choix
Parmi les clubs qui ont manifesté leur intérêt, le Paris Saint-Germain figurait en bonne position. Kimmich s’est montré flatté, sans jamais vraiment envisager un départ.
«Je ne veux pas parler des autres clubs. Quel que soit le club, c’est toujours agréable qu’un club se batte pour vous, vous témoigne sa reconnaissance et vous offre une perspective, y compris financière. Bien sûr, il faut y réfléchir longuement.», a-t-il déclaré.
Pour lui, le plus important restait l’aspect sportif : «Le plus important pour moi, c’était le package sportif. En tant qu’athlète, on a quinze ans de carrière et on aspire à un maximum de succès. Je me suis demandé : est-ce que je peux y parvenir ici ? Je dois dire que je crois que oui. Nous avons un très bon entraîneur, une équipe très prometteuse, et nous avons récemment prolongé nos contrats. C’était important pour moi de voir cela. Le club est-il assez ambitieux pour gagner la Ligue des champions ? J’ai le sentiment que oui. C’était le plus important.», a-t-il souligné.
D’un statut de joueur transférable à ambassadeur du club
Ce choix de rester au Bayern n’était pourtant pas une évidence il y a encore quelques mois. L’été dernier, Kimmich était considéré comme un joueur transférable.
«J’étais candidat à la vente [l’été dernier], on parlait beaucoup de la volonté du club de faire des économies sur les salaires. D’autres joueurs étaient également candidats à la vente. Puis, assez tôt en pré-saison, on m’a annoncé que je devais être un ambassadeur du club. J’ai eu du mal à y croire directement, à accepter ce changement d’avis en quelques semaines. Puis, nous avons eu un nouvel entraîneur. Je voulais donc attendre de voir comment les choses évolueraient et comment nous allions nous comporter en tant qu’équipe et en tant que club.», a-t-il ajouté.
Mais l’arrivée de Max Eberl et Christoph Freund dans la direction sportive du Bayern a changé la donne.
«C’était très important pour moi que Max [Eberl] me laisse du temps. Les discussions avec Max et Christoph (Freund) ont toujours été bonnes, j’ai senti qu’ils comprenaient ma situation. Il n’y avait aucune pression pendant la première moitié de saison, car ils savaient que je voulais voir dans quelle direction nous allions.», a-t-il conclu.
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