Auteur d’une prestation majuscule lors du Clasico remporté par le Real Madrid (2-1) face au FC Barcelone, Jude Bellingham a rappelé à tous pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs milieux de terrain du monde. Pour Wayne Rooney, la discussion autour de sa place en sélection nationale ne devrait même pas exister : l’ancien capitaine des Three Lions estime que le joueur du Real Madrid est indispensable à l’équipe d’Angleterre.
Écarté récemment par Thomas Tuchel, sélectionneur de l’Angleterre, alors qu’il se remettait d’une opération à l’épaule, Bellingham avait vu son absence nourrir un débat national. L’Angleterre, solide sans lui, semblait capable de se passer temporairement de son maître à jouer. Mais Rooney, lui, n’en démord pas : Bellingham doit être sur la feuille de match pour la Coupe du monde 2026.
«J’ai entendu le débat : devrait-il être dans l’équipe d’Angleterre pour la Coupe du monde ? Il doit l’être. Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute. Harry Kane est celui sur qui tout le monde compte, mais quand on a besoin de quelque chose, c’est lui qui peut le faire aussi», a déclaré Rooney sur la BBC, dans The Wayne Rooney Show.
L’ancien attaquant de Manchester United a également salué la mentalité de compétiteur du joueur madrilène : «Il faut des joueurs qui ont cette attitude, et je ne parle pas d’arrogance, mais de confiance. Cette attitude qui consiste à marcher sur un terrain, à regarder l’adversaire et à dire : « Tu sais quoi, je suis meilleur que toi. »»
Un Clasico en mode patron
S’il y avait un moment pour faire taire les critiques, c’était bien celui-là. Dans le match le plus suivi du week-end, Bellingham a livré une performance de classe mondiale, symbolisant à lui seul la domination madrilène.
Le joueur de 22 ans a d’abord offert une passe somptueuse à Kylian Mbappé pour l’ouverture du score, avant de conclure lui-même la rencontre d’un but plein de sang-froid juste avant la mi-temps.
«Il a prouvé à tout le monde qu’ils avaient tort»
Wayne Rooney a tenu à souligner l’état d’esprit exemplaire du joueur, capable de transformer une mise à l’écart en moteur de motivation : «Nous l’avons vu lors de l’Euro et encore aujourd’hui avec Madrid. Dans le plus grand match possible, le Clasico, il a eu un impact. Il a délivré la passe décisive, marqué le but. C’est un état d’esprit : quand on est mis à l’écart, est-ce qu’on reste assis à bouder, ou est-ce qu’on réagit ? On essaie de prouver aux gens qu’ils ont tort, et c’est ce qu’il a fait.»
