Coup dur pour le Paris Saint-Germain. Ousmane Dembélé, sorti sur blessure lors de la victoire des Bleus face à l’Ukraine (2-0), souffre d’une lésion sévère de l’ischio-jambier droit. Son indisponibilité est estimée à six semaines. Une absence qui fait grincer des dents du côté du PSG, où l’on accuse la Fédération française de football (FFF) d’avoir négligé les recommandations médicales transmises avant la rencontre.
Déjà privé de Désiré Doué pour un mois, le club de la capitale doit désormais composer avec la longue absence de son ailier international.
Arrivé l’été dernier en provenance du FC Barcelone, Ousmane Dembélé avait pourtant montré des signes de fragilité physique, raison pour laquelle le staff parisien aurait conseillé à la FFF d’agir avec prudence.
Mais selon des sources proches du club, ces alertes n’auraient pas été prises en compte, provoquant la colère des dirigeants. «C’est incompréhensible», glisse un proche du dossier.
Daniel Riolo : «Ça rappelle l’histoire avec Benzema»
Invité à réagir dans l’After Foot dimanche soir, Daniel Riolo a immédiatement fait un parallèle avec un autre épisode controversé : le forfait de Karim Benzema lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
«Ça rappelle un peu l’histoire avec Benzema, même si celle de Benzema est peut-être encore un peu plus floue qu’un problème médical parce que j’avais eu quand même des médecins à l’époque qui m’avait dit qu’il pouvait jouer à partir des huitièmes», a expliqué le journaliste.
Le précédent Benzema en 2022
En novembre 2022, à deux jours du premier match des Bleus contre l’Australie, Karim Benzema avait quitté le groupe sur blessure. Touché à la cuisse gauche à l’entraînement, le Ballon d’Or en titre avait été contraint de déclarer forfait pour le reste de la compétition.
Mais très vite, plusieurs versions contradictoires avaient émergé. Certains médecins assuraient que l’attaquant du Real Madrid aurait pu rejouer dès les huitièmes de finale. Une hypothèse jamais confirmée mais qui avait nourri la polémique sur la gestion de Didier Deschamps et du staff médical des Bleus.