Brésil : le témoignage glaçant sur Ronaldo Nazario

Le 12 juillet 1998, la France a triomphé face au Brésil en finale de la Coupe du Monde, remportant la rencontre 3-0. Pour les supporters français, c’est un souvenir inoubliable. Mais pour les Brésiliens, cette défaite reste marquée par une tragédie silencieuse : l’incident impliquant Ronaldo, la star de la Seleção, qui a failli perdre la vie la veille de la finale.

Edmundo, coéquipier de Ronaldo, a raconté les événements glaçants survenus avant la finale dans le podcast Inteligência en 2021.

«En remontant dans les chambres, j’étais avec Doriva. Je vois Ronaldo avoir des convulsions. Quand je l’ai vu, je suis sorti dans les couloirs pour prévenir tout le monde. Avec César Sampaio, on lui déroule la langue, alors qu’il a les yeux révulsés. C’était vers 13-14h. Et là, au goûter, tout le monde sait que Ronaldo a eu des convulsions, sauf lui. Ils l’ont mis sous la douche, lui ont donné un calmant et il s’est endormi. Il arrive dans la salle, s’assoit, prend une part de gâteau et un jus d’orange. Tout le monde le regarde, sous tension. Puis il sort pour passer un coup de fil et, là, Leonardo dit : «il faut lui parler, il va mourir sur le terrain». Il avait l’air bizarre, un peu dans les nuages. Le staff décide de lui expliquer ce qu’il s’est passé et lui dit qu’il doit aller faire des examens.», raconte-t-il.

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Ce qui rend l’histoire encore plus incroyable, c’est que Ronaldo, malgré cette crise de santé, a démarré la finale contre la France, où il a été au marquage de Zinedine Zidane sur ses deux buts de la tête.

César Sampaio a confié que la présence de Ronaldo sur le terrain a déstabilisé l’équipe : «Ce sont les médecins qui l’ont examiné, n’ont rien trouvé et lui ont donné le feu vert. Nous pensions que Ronaldo risquait sa vie, et nous nous étions préparés à ce qu’Edmundo joue. Je ne dirais pas que c’est la faute de Ronaldo si nous avons perdu la finale. Mais d’un point de vue émotionnel, nous aurions été plus stables si Edmundo avait joué. Nous n’étions même pas à 50%», a-t-il déclaré.