Ce samedi, Carlo Ancelotti, l’entraîneur emblématique du Real Madrid, a partagé des moments forts de sa carrière lors de la conférence «México Siglo XXI», un événement prestigieux organisé par la Fundación Telmex de Carlos Slim. Devant un public captivé, Ancelotti a raconté comment il est devenu entraîneur et a partagé des réflexions profondes sur le métier.
Carlo Ancelotti a débuté sa carrière d’entraîneur presque par hasard, comme il l’a lui-même révélé. «Je n’ai pas toujours pensé à devenir entraîneur», a-t-il avoué.
Son parcours a pris un tournant décisif lorsqu’il jouait pour l’AC Milan et que son entraîneur de l’époque, Arrigo Sacchi, un des plus grands innovateurs du football, l’a pris sous son aile.
«Un jour, à Milan, Sacchi m’a dit : «Le jour où tu arrêteras de jouer, j’aimerais que tu sois mon assistant». C’était un génie du football. Il a changé la méthodologie. C’était un grand professeur», a-t-il confié.
L’impact de Sacchi sur Ancelotti a été immense. En plus de Sacchi, Ancelotti a également mentionné l’influence d’autres grands mentors, comme Sven-Göran Eriksson, avec qui il a travaillé en tant que joueur à l’AS Roma.
«Il m’a beaucoup apporté, comme Eriksson», a souligné l’entraîneur du Real Madrid. Pour Ancelotti, le métier d’entraîneur ne repose pas seulement sur l’expérience, mais aussi sur une base solide de connaissances.
«L’important, c’est la connaissance. Quand on débute, on n’a pas d’expérience. On ne peut pas l’acheter. Elle vient avec le temps, mais pas la connaissance», a-t-il expliqué.
Ancelotti a insisté sur le fait que pour réussir, il ne suffit pas d’acquérir des compétences techniques ; il faut également avoir une passion profonde pour le football et une curiosité insatiable.
«La passion et la curiosité sont importantes. Il y a toujours quelque chose à apprendre», a-t-il déclaré.