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Carlo Ancelotti explique pourquoi il a choisi le Brésil

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Après trois années à la tête du Real Madrid, ponctuées par deux sacres en Ligue des Champions et deux titres de champion d’Espagne, Carlo Ancelotti tourne une page majeure de sa carrière. L’entraîneur italien a officiellement quitté la maison blanche et s’apprête désormais à écrire un nouveau chapitre historique en devenant sélectionneur du Brésil. Dans un entretien accordé au journal Marca, le technicien transalpin est revenu avec franchise sur son choix de rejoindre la Seleção.

«Le Brésil ? C’est simple, c’est la meilleure équipe du monde»

À 65 ans, Ancelotti a tout gagné en club, mais il lui manquait encore une expérience en sélection nationale. Interrogé sur sa décision d’accepter le poste brésilien, l’ancien coach du Real Madrid ne cache pas son admiration pour la Seleção.

«C’est facile. C’est la meilleure équipe du monde. Je ne le dis pas, ce sont les cinq étoiles sur son t-shirt qui le disent. Aucune autre équipe n’atteint son niveau. Maintenant, j’ai le défi d’obtenir le sixième. Italie? En ce moment, c’est un ami à moi, Spalletti, qui est un excellent entraîneur, qui le gère. Ils ne m’ont pas appelé, ce que le Brésil a fait il y a longtemps. Les circonstances sont désormais réunies et j’accepte pleinement le défi d’organiser la sixième Coupe du Monde au Brésil, mais pour cela, nous avons besoin que tout le pays soit à nos côtés», explique-t-il avec un mélange d’enthousiasme et de détermination.

La fidélité au Real Madrid, jusqu’au bout

Carlo Ancelotti n’a jamais tourné le dos au Real Madrid, même lorsque le Brésil l’avait approché deux ans plus tôt.

«J’ai toujours dit la vérité. Ma priorité a toujours été le Real Madrid. Dès la première approche, le club m’a proposé un renouvellement de contrat et il n’y a eu aucune hésitation. J’ai toujours dit que je resterais au Real Madrid aussi longtemps que possible», assure-t-il.

Mais la fin de l’aventure s’est imposée avec une lucidité rare dans le football de haut niveau.

«Les résultats n’ont pas été ceux escomptés. Le jeu de l’équipe n’était pas bon non plus. Il était temps de faire quelque chose. Après le match contre Arsenal, nous en avons parlé et avons pris une décision. C’était quelque chose qui allait arriver. L’équipe n’allait pas bien, et c’est à ce moment-là que nous avons tous réalisé qu’il était préférable pour le Real Madrid de me chercher et que je regarde le Brésil», confie Ancelotti, soulignant que le moment était venu de passer le relais.

«Tu essaies toujours»

Lucide mais passionné, Ancelotti n’a jamais cessé de chercher des solutions dans les moments difficiles.

«Dans le football d’aujourd’hui, il est de plus en plus important d’être une famille, d’avancer main dans la main. Le Real Madrid en est un exemple. Les équipes traversent des bons et des mauvais moments, et j’ai toujours eu la confiance nécessaire pour surmonter les mauvais moments. Tu essaies toujours», raconte-t-il, évoquant même l’usage de vidéos pour remotiver ses joueurs.

Le rêve mondial avec le Brésil

Avec la Seleção, Carlo Ancelotti retrouve une dimension différente, presque sacrée. «L’équipe nationale est différente d’un club. J’ai eu l’expérience d’être l’assistant de Sacchi et j’ai toujours eu envie de le faire», explique-t-il.

Il insiste sur l’importance de l’unité nationale et de l’humilité : «Le Brésil doit être derrière l’équipe, pour que les joueurs se sentent soutenus, pour qu’ils soient humbles et soutiennent leurs coéquipiers. Sans humilité, on ne peut pas faire grand-chose.»

Enfin, il conclut avec un objectif clair : «Une Coupe du monde est quelque chose de différent d’un titre de club. C’est un sentiment avec un pays derrière et c’est pourquoi il a toujours attiré mon attention. Je suis ici pour faire du Brésil un nouveau champion. Je l’accepte et je suis convaincu que nous pouvons y parvenir.»

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