Pour la première fois depuis l’officialisation de son départ pour le Brésil, Carlo Ancelotti a pris la parole ce mardi en conférence de presse. L’entraîneur italien du Real Madrid, bientôt sélectionneur de la Seleção, a tenu à clarifier sa position et à saluer une aventure «inoubliable».
«À partir du 26, je serai le sélectionneur du Brésil et c’est un défi très important, mais je veux bien finir cette dernière ligne droite de cette fantastique aventure ici. Je sais que vous vous intéressez à ce que je pense et à ce que je veux faire, mais l’époque est celle que j’ai laissée ici, en raison du respect que j’ai pour les supporters et les joueurs. Je n’ai aucune frustration parce que c’est le jour où je suis arrivé, si on me dit que j’ai gagné onze titres en quatre ans, je le signe avec mon sang. Cela a été une période inoubliable», a-t-il déclaré.
Un message fort, alors que le Real traverse une période difficile, marquée par une nouvelle défaite face au Barça et un climat tendu autour de Rodrygo.
Questionné sur le Brésilien, Ancelotti a tenté d’apaiser les tensions : «Il a eu de la fièvre la semaine dernière, ce qui l’a empêché d’atteindre son meilleur niveau. Aujourd’hui, il a ressenti une gêne à la jambe qui doit être évaluée et il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet. Il y a une affection particulière pour Rodrygo, surtout pour moi.»
Enfin, il a exprimé son amour indéfectible pour le club : «Nous avons vécu ensemble des remontées extraordinaires à Bernabeu. Je ne les oublierai pas et les supporters non plus (…). Je n’ai jamais senti que Madrid ne voulait pas de moi. Madrid me veut. Même si le 25 je vais au Brésil, Madrid m’aime toujours. Madrid m’a toujours aimé. Ils m’ont toujours montré de l’affection. Je ne pouvais pas être entraîneur de Madrid toute ma vie. C’est fini à cause de beaucoup de choses. Peut-être que le club a besoin d’une nouvelle impulsion. Je n’en fais pas un drame. Mille mercis à ce club. Et nous continuerons. Je serai madrilène toute ma vie. C’est une période qui s’achève. C’est spectaculaire. Je n’aurais jamais pensé pouvoir entraîner Madrid pendant six ans et c’est arrivé.» Une page se tourne à la Maison Blanche.
