Toujours au sommet de sa carrière, Cristiano Ronaldo continue de fasciner autant sur le terrain qu’en dehors. À 39 ans, la star portugaise, désormais joueur d’Al-Nassr, a une nouvelle fois ouvert les portes de son intimité lors d’une longue interview accordée à Piers Morgan. L’icône du football mondial s’est livrée sans filtre sur sa relation à l’argent, ses passions et les objets luxueux qui ont marqué son parcours. Et à l’écouter, les biens matériels ne le font plus rêver.
Quand Piers Morgan lui demande quel est le bien le plus cher qu’il ait jamais acheté, Ronaldo ne réfléchit pas longtemps : «Waouh… Un avion ! J’avais le mien depuis mes 33 ans, mais je l’ai changé il y a un an. Il était un peu cher. Un Global Express. Pour moi, l’argent permettait d’acquérir des biens matériels. Mais à ce stade de ma vie, ça ne m’intéresse plus. Ce qui compte, c’est de vivre pleinement… Mes rêves se sont envolés. J’ai besoin d’un avion parce que je ne suis pas une personne comme les autres. Je ne peux pas rester à l’aéroport. C’est pour ça que je l’ai acheté. C’est un confort, certes, mais ce n’est pas ce que je recherche. Je veux juste profiter de la vie. L’argent, c’est bien, mais ce n’est plus important.».
Les voitures ? «Ce ne sont plus une passion»
S’il a longtemps été connu pour son goût prononcé pour les bolides, Cristiano Ronaldo semble aujourd’hui détaché de ce monde de chrome et de vitesse. Sa collection, estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros, comprend entre autres des Bugatti, Ferrari, Lamborghini, Rolls-Royce et McLaren.
Pourtant, il confie désormais un certain désintérêt : «Je pourrais m’acheter tout ce que je veux, mais je n’en ai pas besoin. J’ai acheté une voiture il y a trois jours, mais c’est pour ma collection. Je ne vais pas la conduire. C’est un investissement. C’est une Bugatti Tourbillon, mais c’est un investissement. Combien de voitures ? Je ne sais pas. Je ne les compte pas. Peut-être 40 ou 41. Mais je n’en sais rien, je le jure sur mes enfants.»
Le Portugais poursuit avec un sourire amusé, conscient du contraste entre son image publique et son attitude actuelle : «J’adore les Bugatti. Je ne les conduis jamais. Par exemple, j’étais à Madrid pendant une semaine et je ne suis même pas allé au garage pour voir si les voitures étaient là. Elles sont passées au contrôle technique et je me suis contenté de vérifier leur propreté avant de les faire rentrer au garage. Les voitures ne sont plus une passion.»
