Dans son interview sur «El Larguero» de la radio SER, Dani Olmo, joueur clé du FC Barcelone et de l’équipe nationale espagnole, a abordé un sujet qui préoccupe de nombreux joueurs et entraîneurs à travers le monde : l’enchaînement intensif des matchs et les conséquences de ce calendrier sur les athlètes.
Dani Olmo n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a évoqué la densité du calendrier du football moderne.
«C’est un peu trop. Après la pause, nous jouions à des jeux tous les 3 ou 4 jours. Il existe des modèles plus courts et je ne sais pas s’ils sont préparés pour cela,» a-t-il déclaré.
La cadence actuelle des matchs ne laisse guère de place à la récupération, augmentant ainsi les risques de blessures et d’épuisement.
Selon Olmo, la situation est particulièrement problématique pour les joueurs de haut niveau qui enchaînent les compétitions domestiques, internationales, et même les tournois d’été, comme la Coupe d’Europe ou la Coupe du Monde.
«Il y a des joueurs qui peuvent se passer de vacances en fin de saison avec 70-80 matchs,» a-t-il souligné.
Pour Dani Olmo, l’enjeu n’est pas seulement de satisfaire le public et les organisateurs avec des compétitions de haute intensité, mais aussi de trouver un équilibre qui préserve la santé des joueurs.
«Vous devez vous assurer que les compétitions sont au goût des gens, mais vous n’êtes pas non plus obligé de tuer ou de surpasser les joueurs,» a-t-il expliqué.
Olmo insiste également sur l’importance d’une préparation adéquate et d’un repos suffisant pour que les joueurs puissent donner le meilleur d’eux-mêmes.
«Je crois qu’une bonne préparation est aussi importante que le repos. Avec tant de compétitions et tant de matchs… Il y a beaucoup de choses et le footballeur doit se préparer, mais aussi se reposer,» a-t-il ajouté.