Depuis son court passage au Paris Saint-Germain en 2013, David Beckham a conservé des relations privilégiées avec le Qatar. Mais c’est surtout en 2021 que ces liens ont pris une tournure spectaculaire : l’ancien international anglais est devenu ambassadeur culturel du pays du Golfe, contre un contrat estimé à 180 millions d’euros. Un montant colossal… qui fait aujourd’hui polémique.
L’État du Golfe n’a pas lésiné sur les moyens pour faire de la Coupe du monde 2022 un événement planétaire. Une finale d’anthologie entre la France de Kylian Mbappé et l’Argentine de Lionel Messi, deux joueurs alors au PSG, a offert au Qatar l’exposition médiatique rêvée.
Mais parmi les visages attendus pour incarner cette ambition culturelle et touristique : David Beckham s’est fait discret.
Selon Le Parisien, l’ancienne star de Manchester United aurait suscité des critiques au sein du pays hôte, notamment pour son manque d’implication pendant le tournoi.
Mis à part un film promotionnel d’une heure vantant les attraits touristiques du Qatar, Beckham aurait adopté un rôle passif, apparaissant comme un simple spectateur lors des matchs.
Un contrat surpayé ?
À Doha, certains estiment que le rendement de cette opération est loin d’être à la hauteur de l’investissement colossal.
L’image de Beckham devait accompagner la transformation de la perception du Qatar à l’international, mais son effacement médiatique durant l’événement phare a laissé un goût amer.