Alors que Kylian Mbappé fait l’objet d’une plainte pour viol en Suède, la victoire de l’équipe de France en Belgique, pourtant cruciale (2-1), a rapidement été éclipsée par cette affaire. Malgré ce succès rapprochant les Bleus du Final 8 de la Ligue des Nations, c’est désormais l’attention médiatique sur le capitaine des Bleus qui prend le dessus.
Selon la presse suédoise, Mbappé est accusé de «viol et agression sexuelle» à la suite d’un séjour à Stockholm, une affaire qui coïncide avec le match de la France contre Israël. Interrogé à ce sujet après la rencontre en Belgique, a exprimé son exaspération face à cette situation.
Deschamps agacé par l’acharnement médiatique
Lors de la conférence de presse suivant la rencontre en Belgique, un journaliste a interrogé Didier Deschamps sur cette affaire.
«Avez-vous pu échanger avec Kylian Mbappé aujourd’hui (lundi), puisqu’il y a une nouvelle affaire ?», a-t-il demandé, provoquant une réaction mitigée du sélectionneur.
«En ce moment, ça sort de partout, n’importe comment. Faire la part des choses entre le vrai et le faux…», a répondu Deschamps, manifestement agacé.
«J’ai l’impression que certains veulent tout lui mettre sur le dos. Info, intox, je ne vais pas échanger avec lui là-dessus, il est assez grand et il a suffisamment de moyens pour communiquer.», a-t-il ajouté
Un appel à la prudence face à un environnement négatif
Deschamps a ensuite appelé à la prudence face aux rumeurs et à la propagation rapide d’informations non vérifiées.
«Je ne pointe personne du doigt, chacun est libre d’écrire ou de dire ce qu’il veut, mais il y a un environnement très négatif. Il faut faire attention à ce qu’on rapporte», a-t-il prévenu.
Le sélectionneur a insisté sur la nécessité de vérifier les informations avant de les diffuser. «Il vaut mieux prendre un petit peu de recul avant de sortir tout et n’importe quoi. (…) Il y a des choses pas difficiles à vérifier, mais si vous accordez du crédit à n’importe quoi…», a-t-il martelé, soulignant les risques liés à la diffusion d’informations inexactes.
Des répercussions sur l’équipe de France ?
Malgré son agacement, Deschamps a admis que cette situation n’était «pas une bonne chose pour l’équipe de France».
Toutefois, il a affirmé qu’il préfère «prendre beaucoup de recul», mettant l’accent sur la nécessité de protéger le groupe tout en laissant les procédures suivre leur cours.