Djibril Cissé, ancien attaquant de l’Olympique de Marseille et ex-international français, traverse une période juridique complexe.
Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Bastia a requis une peine d’un an de prison avec sursis ainsi qu’une amende de 100 000 euros à l’encontre de l’ex-footballeur.
Les accusations portées contre lui incluent «blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et omission d’écriture comptable». Cissé, qui n’était pas présent lors de l’audience, était représenté par son avocat.
Les faits reprochés concernent une somme de 550 000 euros non déclarée, placée sur un compte lié à une société par actions simplifiée (SASU) domiciliée à Furiani, en Corse, où réside également Cissé.
Cette société a été mise en liquidation judiciaire, et les fonds non déclarés au fisc sont considérés comme une fraude fiscale présumée.
Selon RMC, le tribunal a examiné les transactions et la gestion de la SASU, soupçonnant des irrégularités pouvant constituer un abus de biens sociaux.
Djibril Cissé, par l’intermédiaire de son avocat, a nié toute intention malveillante, invoquant la complexité des situations fiscales et comptables liées à sa société.
La décision finale sera rendue le 13 novembre, marquant une étape cruciale dans cette affaire. En attendant, Djibril Cissé, connu pour ses exploits sur le terrain, fait face à des défis juridiques de taille.