Ce mercredi à Bastia, Djibril Cissé a été jugé pour blanchiment de fraude fiscale, avec des réquisitions demandant un an de prison avec sursis et une amende de 100 000 euros. Face à ces accusations, l’ancien attaquant de l’AJA a pris la parole dans les colonnes du Parisien pour se défendre.
«Je peux reconnaître à la limite avoir été un peu négligent ou mal organisé sur le traitement de mes factures, mais il n’y a jamais eu chez moi d’intention de frauder le fisc. Je ne les transmettais pas systématiquement à ma comptable et certaines se sont égarées», a expliqué Cissé.
Il tente de clarifier sa position en affirmant que les erreurs étaient le résultat d’une mauvaise gestion administrative plutôt que d’une fraude délibérée.
L’ex-international français (41 sélections, 9 buts) est accusé d’avoir omis de déclarer une somme de 550 000 euros, déposée sur un compte lié à une société par actions simplifiées (SASU) domiciliée à Furiani, sa résidence.
Cette société a depuis été mise en liquidation judiciaire. Cissé a exprimé sa détresse face à ces accusations : «Je vis très mal d’être aujourd’hui associé à ces mots de fraude, de blanchiment, d’abus de biens sociaux.»
Le verdict de son procès sera rendu le 13 novembre à Bastia, et Cissé attend avec anxiété la décision finale qui pourrait influencer son avenir.
