Doué, Neves, Dembélé : le PSG sous haute alerte

Le Paris Saint-Germain a changé de cap. Fini les salaires faramineux distribués à tour de bras. Avec l’arrivée de Luis Campos à la direction sportive, le club a amorcé une transformation en profondeur de sa politique salariale. L’objectif : assainir les finances, construire un collectif fort et cohérent, et surtout éviter les dérives du passé. Mais cette stratégie vertueuse pourrait se heurter à la réalité du marché… et à l’ego des joueurs.

Désormais, les recrues du PSG signent des contrats à salaire fixe plus bas, accompagnés de primes de performance potentiellement élevées.

Une logique méritocratique saluée, mais qui pourrait rapidement poser problème, notamment dans le cas de Désiré Doué, l’un des plus grands espoirs du football français.

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«Désiré Doué, podium de Ballon d’Or en puissance, 12ème salaire de l’effectif. Si Ousmane Dembélé qui va être prolongé demande un gros salaire, mais Désiré Doué il va trouver son salaire ridicule. Ousmane Dembélé, c’est le futur Ballon d’Or, c’est typiquement le genre de joueur que l’Arabie Saoudite va vouloir attirer. Mais Dembélé, il va rester à 1,5M€ par mois ? C’est super de garder des salaires cohérents, mais à un moment, tout PSG que tu soies, tu vas être confronté aux règles du marché», a alerté David Gluzman sur RMC.

Et ce ne serait pas le seul cas. Joao Neves, autre pépite du PSG, émargerait à 400 000€ par mois, soit le 15e salaire de l’effectif, malgré un statut de futur top mondial.

Une situation qui pourrait vite tourner à la fuite des talents si les géants européens frappent à la porte. «Neves, top mondial. 15ème salaire de l’effectif, 400 000€ par mois. Si demain Manchester City arrive, si tu lui propose 1,2M€, qu’est-ce qu’ils font le PSG ?», interroge Gluzman.