Le départ programmé de Didier Deschamps après la Coupe du Monde 2026 a déjà lancé les grandes manœuvres en coulisses. Et si le suspense reste officiellement de mise, le nom de son successeur ne fait guère de doute : Zinédine Zidane.
L’ancien numéro 10 tricolore, champion du monde 1998, a récemment confirmé son intérêt. «Bien sûr, c’est un rêve, j’ai hâte. Le moment venu, ce sera un grand plaisir si l’occasion se présente» a-t-il confié. Une déclaration perçue comme un signal clair par la journaliste Carine Galli, pour qui l’issue ne fait plus de doute.
«C’est une évidence (que Zidane sera le prochain sélectionneur). Vous allez me dire que Christophe Galtier est libre puisqu’il est parti du Qatar. Oui, et donc ? S’il n’y a pas besoin de déclaration de Philippe Diallo ? Il n’y a pas besoin qu’il me dise que 2 + 2 font 4, on le sait tous. Zinédine Zidane, évidemment que ça fait des années qu’il attend les Bleus, donc ce n’est pas une fois qu’on arrive au bout du tunnel qu’il va dire ‘Ah bin mince…’ Zidane est très intelligent dans sa prise de parole à partir du moment où Deschamps a dit ‘Je pars en 2026’. Il n’y a pas un fou sur terre qui va dire ‘En tant que président de la Fédération Française de Football, j’ai une passion pour Martin Martin, ça ne sera pas Zidane’. C’est une évidence en fait, on le sait», a-t-elle affirmé sur L’Équipe de Greg.
En attendant ce passage de témoin, l’objectif est clair : offrir à Deschamps une sortie à la hauteur, avec une dernière épopée en 2026.
«Le but c’est qu’on accompagne Didier Deschamps pour la dernière Coupe du Monde. Il y a même des gens qui en avaient marre de cette ère Deschamps, et qui vont à nouveau être derrière les Bleus je pense. Après, il y aura l’épisode Zidane. On sait tous que ça va arriver et je ne vois pas il faut qu’on le matérialise, ça ne change rien. Jacques Santini, on savait qu’il partait à Tottenham, ça a fait un four. Là pour Zidane on le sait et ça ne va pas désintéresser les joueurs. Les joueurs ont peut-être une chance de jouer une Coupe du Monde, une chance de la gagner et Deschamps ne laisse rien passer. De toute façon, la concentration et l’engagement des Bleus sera total. Après il y aura Zidane on le sait», conclut Galli.