Il y a quelques jours, Antoine Griezmann a surpris le monde du football en annonçant la fin de sa carrière internationale avec l’équipe de France. À 33 ans, alors qu’il nourrissait le rêve de participer à la Coupe du Monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique, l’attaquant de l’Atlético de Madrid a décidé de clore son aventure avec les Bleus. Cette décision, aussi inattendue qu’émotive, soulève de nombreuses interrogations.
Au micro de Téléfoot, Olivier Giroud, ancien buteur emblématique de l’équipe nationale, a partagé ses réflexions sur cette annonce.
Selon lui, le parcours difficile de Griezmann, notamment lors de l’Euro de l’été dernier, pourrait avoir pesé dans sa décision.
«Le voir comme ça (ndlr : pendant l’Euro), ça fait quelque chose. C’est quelqu’un d’entier. C’était un Euro délicat pour beaucoup et pour lui aussi. Peut-être que ça aussi, ça a joué dans sa prise de décision», a-t-il déclaré.
Giroud évoque également le poids des retraites récentes de figures majeures de l’équipe, telles qu’Hugo Lloris, Raphaël Varane, Blaise Matuidi, Steve Mandanda et Paul Pogba.
«Même si on a cette capacité d’adaptation par rapport à la nouvelle génération, ça a pu jouer dans son esprit», a-t-il ajouté.
Le brassard de capitaine, que Griezmann a porté après la retraite de Lloris, a également été un sujet de préoccupation. «Il a dit que ça l’avait affecté, c’est légitime», précise Giroud.
Cette responsabilité accrue, ajoutée à la pression des performances, a sans doute eu un impact sur la psychologie du joueur.
Un moment poignant a été rapporté après la défaite contre l’Espagne lors de l’Euro, où Griezmann aurait éclaté en sanglots auprès de ses proches.
