L’équipe de France de football, pourtant victorieuse de l’Israël (4-1) en Ligue des Nations ce jeudi, évolue dans un climat marqué par les critiques et les polémiques. Le sélectionneur Didier Deschamps, au micro de TF1, a reconnu que des turbulences persistent au sein du groupe, rendant l’atmosphère ambivalente malgré le succès sur le terrain.
Lors de son interview, Didier Deschamps a abordé les défis que l’équipe doit relever. Il a précisé que certains interprètent les dialogues tenus avant le match contre la Belgique, où les Bleus se sont imposés 2-0 le 9 septembre, comme des critiques.
Pour lui, ces échanges étaient essentiels, qu’ils soient individuels ou collectifs.
«Certains considèrent que dans le dialogue qu’on a eu avant le match contre la Belgique (2-0, le 9 septembre), c’était des critiques. Pour moi, il s’agissait de discussions individuelles et collectives et ça n’a pas empêché le groupe de battre la Belgique. L’environnement n’est pas des plus sereins, c’est le moins que l’on puisse dire», a-t-il affirmé, soulignant les effets d’un groupe plus jeune et plus sensible.
Deschamps a également insisté sur le fait que tout n’est pas à jeter, même si la période actuelle est marquée par des ajustements et une transition.
«Avec un groupe plus jeune, plus sensible, par la force des choses. Tout n’est pas parfait, mais tout n’est pas à jeter. On est en période de transition avec des joueurs de qualité qui demandent conformation. Cette Ligue des Nations doit nous servir à ça», a-t-il déclaré, affirmant que les résultats doivent accompagner cette phase de changement.
Avec un bilan de deux victoires et une défaite, les Bleus occupent actuellement la deuxième place de leur groupe, à un point de l’Italie, leader.