Alors que la fin de saison approche à grands pas et que l’Olympique de Marseille est toujours solidement installé à la deuxième place du classement de Ligue 1, les regards se tournent vers la Ligue des champions. Les hommes de Roberto De Zerbi ont leur destin en main : deux victoires lors des deux dernières journées et la qualification sera acquise. Pourtant, malgré cette position favorable, certains observateurs restent sceptiques quant à la réelle qualité de la saison olympienne. C’est notamment le cas de Christophe Dugarry.

Présent dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, l’ancien international tricolore n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer la première saison de Roberto De Zerbi sur le banc phocéen.

Pour lui, le bilan est loin d’être à la hauteur des attentes : «Que De Zerbi ait sa part de responsabilité, évidemment. Au même titre que les joueurs ou les dirigeants, il n’y a pas de souci là-dessus. Moi, je n’ai pas l’impression que l’OM réalise une immense saison. Je pense que le premier constat est là. Déjà, on ne sait même pas si l’OM va se qualifier en Ligue des champions. Il reste quand même deux matchs. Je leur souhaite, ça aurait pu arriver s’ils avaient su maintenir le score face à Lille. Moi, j’ai senti, tout au long de la saison, un OM plutôt frileux et fébrile, qui est parti dans tous les sens. Il (Roberto De Zerbi, ndlr) s’en est pris un coup à l’arbitre, un coup à ses joueurs.», a-t-il déclaré sur les ondes de RMC.

L’ancien joueur de l’OM pointe également un chiffre inquiétant : dix défaites en championnat. Un total bien trop élevé, selon lui, pour une équipe censée viser les sommets.

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«Dix défaites dans la saison, c’est un ratio important. Donc je n’ai pas senti une équipe marcher sur ses adversaires, que ce soit physiquement ou techniquement. J’ai senti un entraîneur souvent perdu — je le dis comme je le pense. Il s’en prend à ses joueurs, à l’arbitre…», a-t-il ajouté.

Plus tranchant encore, Dugarry reproche à De Zerbi un discours victimisant et un manque de maîtrise.

«Je trouve qu’il a pleurniché trop souvent. Je trouve que l’OM a énormément bénéficié du manque de régularité de ses adversaires directs, qui ont eu un long parcours en Ligue des champions, ce qui les a peut-être pénalisés. L’OM, qui a joué 30 matchs en neuf mois, ce n’est pas énorme. Je souhaite que l’OM se qualifie en Ligue des champions. Mais dire aujourd’hui que l’OM a réalisé une saison incroyable, je ne partage pas du tout cet avis.», a-t-il conclu. Une sortie musclée qui risque de faire réagir du côté du Vélodrome.

Actuellement quinzième de Premier League, Manchester United traverse une crise profonde. Et Ruben Amorim, arrivé sur le banc mancunien en cours de saison, ne cache plus la réalité : les Red Devils sont à la dérive comme jamais depuis un demi-siècle.

En conférence de presse, le technicien portugais a livré un constat implacable : «Depuis mon arrivée, nous sommes la pire équipe en termes de résultats en Premier League. À la fin de la saison, nous pouvons être la pire équipe de Premier League de l’histoire avec un titre européen.» Un paradoxe saisissant pour un club au palmarès si prestigieux.

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Malgré les critiques, Amorim assume : «Nous savons que cette saison a été très décevante pour tout le monde. Rien ne changera ça. C’est pourquoi en ce moment, je dois parfois réfléchir un peu plus. Mais j’ai senti et je sens toujours que cette saison a été la pire. Dans l’histoire du club, je ne sais pas, mais sur ces 50 dernières années, il est certain.»

Une éclaircie pourrait cependant adoucir ce sombre tableau. Grâce à une victoire probante à Bilbao (3-0) en demi-finale aller de Ligue Europa, United entrevoit une finale européenne – et avec elle, un précieux billet pour la prochaine Ligue des Champions.

Entre 2008 et 2011, Samir Nasri a porté les couleurs d’Arsenal sous la houlette d’Arsène Wenger. Plus d’une décennie plus tard, l’ancien international français garde un souvenir ému de son passage chez les Gunners, et surtout de son entraîneur, qu’il a encensé dans un entretien accordé à L’Équipe.

«Arsène Wenger, un homme en or. Avec moi, il a tenu toutes ses promesses, il m’a fait progresser, il avait ce côté psychologue avec les joueurs, il te fait prendre conscience de ton réel potentiel. Humainement, je l’ai trouvé extraordinaire», a confié Nasri, aujourd’hui consultant pour Canal+.

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S’il évoque brièvement Pep Guardiola comme un autre technicien d’exception, c’est bien le manager alsacien qui a marqué sa carrière :

«Je ne dirais pas Pep Guardiola parce qu’on n’a pas passé de temps ensemble. Mais dans sa façon de travailler, tactiquement, ça aurait pu parce que c’est un génie.»

Ancien milieu d’Arsenal et champion du monde 1998, Emmanuel Petit n’a jamais caché son aversion pour le Paris Saint-Germain version bling-bling. Pourtant, à l’approche de la finale de la Ligue des Champions, le consultant RMC a tenu à saluer la transformation du club parisien sous la houlette de Luis Enrique.

«Je n’ai jamais été un fan de Luis Enrique sur le plan humain. Je l’ai côtoyé pendant un an au Barça. Aujourd’hui, je suis en mesure de dire que j’aime beaucoup son travail et ce que dégage l’équipe. J’aime beaucoup ce que dégage le club alors que pendant des années, je l’ai trouvé détestable dans son ensemble, en étant arrogant», a-t-il confié, impressionné par le changement de ton et d’attitude du PSG.

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Autrefois critique virulent du club, Petit n’épargne pas ses mots : «Je trouvais la communication du club dégueulasse, que tous les messages envoyés étaient ‘Avec notre pognon, on va acheter tout le monde’. Les joueurs, je ne peux même pas en parler. Je zappais même à la télé tellement j’en avais marre de les regarder avec leur comportement, ça commence dès Ibrahimovic. J’en pouvais plus de ces types, a rajouté Petit. (…) Dans son côté humain et ce qu’il dégage, Luis Enrique sourit, fait l’effort de parler français. J’ai l’impression qu’il y a même des consignes qui ont été données pour changer l’image du club. Je l’applaudis Luis Enrique.»