Kylian Mbappé, l’attaquant star du Real Madrid, a été écarté par Didier Deschamps de la sélection française pour le rassemblement d’octobre, alors qu’il cherchait à retrouver la forme après une blessure. Ce choix suscite de nombreuses interrogations, notamment en raison des implications potentielles des clubs sur les décisions des sélectionneurs.
Philippe Diallo, président de la Fédération Française de Football (FFF), a évoqué ce sujet lors d’une interview sur France Info. Selon lui, cette décision n’enlève rien à l’attachement de Mbappé à l’équipe nationale.
«Il n’y a rien au-dessus de l’équipe de France et des sélections nationales. Didier avait échangé avec lui directement et avec le staff médical du Real Madrid et il a décidé de ne pas le sélectionner, ce qui ne remet pas en cause l’attachement de Kylian à l’équipe de France. La question qui est posée, c’est qu’aujourd’hui, dans un calendrier démentiel, avec de multiples compétitions, les top joueurs sont sur des rythmes de 65 matchs par an», a-t-il affirmé.
La problématique de la surcharge de travail des joueurs a également été mise en avant par Diallo. Il a expliqué que les top joueurs sont souvent engagés dans des rythmes de 65 matchs par an, un volume de travail qui pourrait devenir insoutenable.
«On arrive à une sorte de plafond où il est nécessaire que les clubs, les sélections nationales et les instances s’asseyent autour d’une table, notamment pour préserver les sélections nationales et retrouver un équilibre», a-t-il ajouté.
La pression exercée par les clubs sur leurs joueurs devient de plus en plus évidente, surtout lorsque l’on parle d’athlètes de haut niveau comme Mbappé.
Diallo a insisté sur le fait que certains clubs, ayant des ambitions élevées, peuvent être moins enclins à laisser leurs joueurs partir en sélection nationale, ce qui pourrait nuire à la performance des équipes nationales.
«Il y a une pression exercée par les clubs sur leurs joueurs. On pourrait multiplier les exemples où des clubs qui ont des grandes ambitions avec des grands joueurs, à un moment, sont certainement moins favorables à laisser partir leurs joueurs en sélection nationale», a-t-il conclu