Alors que Zinedine Zidane semble plus proche que jamais de reprendre les rênes de l’équipe de France après la Coupe du monde 2026, la ferveur populaire autour de ce possible retour a pris de l’ampleur. L’ancien numéro 10 des Bleus, légende de 1998, s’est récemment exprimé avec émotion sur ce rêve qu’il caresse depuis des années. Mais tous ne partagent pas cet enthousiasme aveugle, à commencer par Vincent Moscato, chroniqueur vedette sur RMC.
De passage à Paris pour un événement Adidas, Zidane s’est laissé aller à quelques confidences très révélatrices.
«L’équipe de France, j’y ai joué, j’ai fait pratiquement 12, 13 ou 14 ans de joueur. Bien sûr que c’est une envie. Mais là, il y a un sélectionneur en place, il y a une équipe, il faut respecter tout ça, et c’est ce qu’on fait. Moi, j’ai toujours respecté le football et les gens.», a-t-il déclaré.
Avant de conclure : «Ce n’est pas tout à fait le moment. Mais quand viendra le moment, ce sera avec grand plaisir si la possibilité se présente».
Vincent Moscato tempère : «Ce n’est pas le prophète non plus»
Mais dans l’émission Super Moscato Show, Vincent Moscato a tenu à calmer l’emballement général. S’il respecte Zidane, il met en garde contre une attente excessive, voire dangereuse.
«Ce qu’a fait Deschamps, c’est extraordinaire. Zizou, ce n’est pas le prophète non plus, il ne marche pas sur l’eau», a-t-il balancé.
Et de poursuivre, sceptique sur la qualité de la future génération que Zidane pourrait diriger : «(…) Je n’ai pas l’impression que la génération qu’il va prendre en main est aussi loin que celle qu’a eu Deschamps».
«Ce n’est pas le même boulot» : le rappel tactique de Moscato
L’ancien rugbyman a également tenu à souligner les différences fondamentales entre le métier d’entraîneur de club et celui de sélectionneur.
«Sélectionneur, c’est un métier différent. Faut avoir le coup d’oeil, ce n’est pas un club. Tu subis ton équipe, tu prends ce qu’il y a, tu ne vas pas acheter un mec au Brésil ou en Espagne, tu n’es pas en club. Ce n’est pas le même boulot, faut faire attention. Ce n’est pas gagné.», a-t-il expliqué.
Même s’il souhaite le succès à Zidane, Moscato insiste sur la complexité de la tâche qui attend le futur successeur de Deschamps.
«On lui souhaite, parce que Zizou c’est l’enfant prodige. Mais passer derrière Deschamps, c’est compliqué», conclut-il.
