L’ancien capitaine de l’équipe brésilienne, Cafu, a récemment exprimé sa conviction que Raphinha pourrait atteindre des sommets en football. Lors des Laureus World Sports Awards à Madrid, l’icône brésilienne a loué la saison exceptionnelle du joueur de Barcelone et a vu en lui un potentiel prétendant au Ballon d’Or.

«Je ne vois pas beaucoup de joueurs aujourd’hui qui peuvent rivaliser avec Raphinha, et je peux même dire qu’entre lui et Mohamed Salah. Je pense que ce sont eux deux qui auront une chance de gagner le Ballon d’Or. Raphinha a 31 buts et 25 passes décisives. Il a battu le record de Messi dans une équipe désormais considérée comme la meilleure du monde, remplie de stars. C’est le cœur, l’élément déterminant, qui fait jouer Barcelone. Et je suis très heureux qu’il soit Brésilien, un Brésilien qui s’est fait un nom. Il est le capitaine de l’équipe d’un grand club comme le Barça.», a affirmé Cafu, soulignant le rôle central de Raphinha au Barça.

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Pour Cafu, Raphinha ne se contente pas de briller avec son club. Il est également crucial pour l’équipe nationale brésilienne.

«Raphinha est toujours admiré par tout le monde, en particulier par nous, les Brésiliens. Mais l’état actuel de l’équipe nationale brésilienne est différent de celui du joueur, de celui de l’athlète qu’est Raphinha. Il joue vraiment bien au football. L’équipe nationale brésilienne a cruellement besoin de lui ; ils ont besoin de son talent, de son travail… Son travail avec l’équipe nationale brésilienne pourrait même les aider à remporter la prochaine Coupe du monde», a-t-il précisé à Marca.

Jorge Sampaoli a quitté Séville en mars 2023 après une deuxième expérience marquée par des échecs. Arrivé après un premier passage réussi, l’Argentin n’a pas su relancer l’équipe et n’a tenu que 19 matchs de championnat avant d’être remplacé par José Luis Mendilibar. Ce dernier a ensuite mené le club à la victoire en Ligue Europa, en éliminant Manchester United, la Juventus et en battant la Roma en finale à Budapest.

Dans une récente interview, Sampaoli a exprimé sa déception face à la gestion du club. «Ma deuxième expérience a été très difficile. En fait, le temps m’a donné raison, dans une certaine mesure. Séville a continué à naviguer dans l’incertitude et à prendre de mauvaises décisions. J’ai une grande affection pour cette ville et un grand respect, même pour ceux qui m’ont amené ici, mais, honnêtement, ils ont réduit Séville à un tout petit nombre, et cela me fait vraiment mal», a-t-il regretté.

Bien que cette deuxième expérience se soit avérée amère, Sampaoli a pris le temps de nuancer ses propos en revenant sur ses débuts à Séville, une expérience bien différente lors de sa première saison en tant que joueur en 2016-17.

«L’expérience d’entraîneur en Espagne a été très enrichissante, car j’ai changé de staff, je me suis retrouvé avec Juanma Lillo et nous avons commencé à construire une équipe axée sur le jeu de position. Et la vérité, c’est que nous l’avons construite», a expliqué Sampaoli.

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Lors de cette première année, l’équipe de Séville a montré un visage particulièrement séduisant et a même lutté pour le titre de La Liga.

Un moment marquant de cette saison fut la Supercoupe d’Europe contre le Real Madrid, un match où Séville a vu la victoire lui échapper dans les dernières secondes.

«Ce fut une année où nous avons savouré chaque match. Nous nous sommes battus pour le titre de champion et avons perdu la Supercoupe contre le Real Madrid, menant 2-1 à 10 secondes de la fin. Puis Sergio Ramos, le numéro 9, est apparu et a égalisé. Nous avons joué les prolongations et avons fini par perdre d’un but. Nous étions à 10 secondes de remporter la Supercoupe d’Europe. Et à partir de là, l’équipe a offert une performance qui a véritablement enflammé la ville», a-t-il conclu, nostalgique de ce qui aurait pu être une victoire historique pour Séville.

La tension est montée d’un cran en Turquie ce dimanche après la défaite à domicile de Fenerbahçe face à Besiktas (0-1), une contre-performance qui pourrait offrir le titre à Galatasaray. Mais plus que le résultat, c’est la gestion de l’équipe par José Mourinho qui a déclenché une violente charge verbale de la part d’Elvir Baljic, ancien joueur emblématique du club stambouliote et figure respectée du football turc.

Présent sur le plateau de beIN Sports, Baljic n’a pas mâché ses mots. Il a littéralement fustigé le technicien portugais, l’accusant de mépriser non seulement le club, mais aussi ses supporters et les observateurs du football local.

«Je tiens à le dire, car je ne veux pas le garder pour moi. Je ne pense plus que Mourinho soit un grand entraîneur. En fait, c’est un entraîneur épouvantable. L’entraîneur de Fenerbahçe ne peut pas se moquer de la communauté, de moi, des gens qui commentent ici, des supporters et des joueurs. C’est mon avis, car il se moque de nous tous.», a-t-il lâché, cité par Ntvspor.

Ce n’est pas la première fois que Mourinho, connu pour son franc-parler et son autorité, suscite des critiques. Mais rarement celles-ci auront été aussi virulentes et personnelles.

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Baljic, aujourd’hui âgé de 50 ans, n’a pas seulement remis en cause les choix tactiques du «Special One», il l’a accusé de saborder le collectif par pur orgueil.

«J’ai du mal à trouver les mots justes. Il y a tellement de choses à dire. Il nous a encore surpris avec son onze de départ avant le match. On peut tous avoir des opinions différentes, mais il y a une logique dans certaines choses. On ne peut pas détruire une équipe comme ça avec son ego et son arrogance», a-t-il poursuivi.

L’ancien milieu offensif du Real Madrid a également interpellé directement les dirigeants du club.

«Je tiens également à adresser un message à la direction. Je suis très en colère. Je vous en prie, ne continuez pas avec cet homme. Désormais, je n’ai plus aucun respect pour Mourinho. Absolument aucun», a-t-il conclu.

Lors de l’Euro 2024, Jorge Sampaoli avait déclenché une vive controverse en qualifiant Ousmane Dembélé de joueur qui «joue comme un autiste», lors d’une interview pour So Foot.

«Il joue comme un autiste. Il commence l’action et la termine tout seul. Il n’a pas la capacité de faire briller un coéquipier, il sait juste se faire briller lui-même», avait-il notamment déclaré.

Un propos jugé blessant et maladroit, qui a longtemps collé à l’ancien coach de l’OM.

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Interrogé sur cette sortie dans une récente interview au média Sport, Sampaoli a tenté de rectifier le tir.

«J’étais très mauvais pour m’exprimer. Je suis très émotif et passionné, et tout ce que je voulais dire c’est que Dembélé n’est pas un joueur qui combine. Il regarde ses adversaires et le but bien plus que ses coéquipiers. Pour moi, c’est l’un des meilleurs du monde, mais dans un contexte comme celui du Barça, où les combinaisons sont nécessaires, il s’isole et n’est pas aussi performant. Il joue son jeu, il le fait très bien, mais j’accorde beaucoup d’importance au football de combinaison», a-t-il reconnu.