Dans une interview accordée à Radio Bip, Gernot Rohr, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux et actuel sélectionneur du Bénin, a exprimé sa satisfaction quant à son rôle actuel. Alors qu’il dirige l’équipe béninoise, il a révélé être pleinement épanoui dans ce nouveau chapitre de sa carrière.
«Oui, je suis un entraîneur heureux. Quand vous avez une équipe comme ça, que vous avez pu façonner, quand on a des satisfactions comme je viens d’en vivre… C’est formidable», a confié Rohr.
Il a ajouté que le groupe qu’il dirige le comble de joie, et il voit l’avenir avec optimisme. «Je suis un entraîneur heureux, et nous allons avoir beaucoup de joies avant d’aller au Maroc, car on va faire un beau tournoi», a-t-il ajouté, faisant référence aux compétitions à venir.
L’ancien entraîneur de la sélection nigériane a également été interrogé sur les problèmes financiers souvent rencontrés dans le football africain, notamment les questions de primes et de salaires.
Rohr a révélé qu’il n’était pas motivé par l’argent dans sa carrière. «J’ai eu la chance d’avoir une longue carrière de plus de cinquante ans dans le football professionnel, je ne suis pas venu pour l’argent. J’ai accepté la moitié de mon salaire que j’avais au Nigéria. Si j’étais venu pour l’argent, je ne serais pas venu. Je suis venu pour une aventure, pour un beau projet, dans un pays sympathique, que j’avais déjà apprécié en venant y jouer», a-t-il précisé.
Rohr a également évoqué les défis parfois rencontrés en Afrique, notamment en ce qui concerne les paiements des salaires et des primes. Toutefois, il a insisté sur le fait que ces difficultés ne l’affectaient pas.
«Comme partout en Afrique, il peut y avoir des petits soucis parfois de paiement des salaires, des primes, mais ce n’est pas grave. Il y a des gens honnêtes qui sont en face de nous, et on sait qu’il y a des moments où il faut patienter, où il y a parfois d’autres priorités dans le pays», a-t-il expliqué.
Le technicien a conclu en affirmant que la motivation et l’engagement des joueurs étaient essentiels pour lui, au-delà des questions matérielles.
«Le football, c’est quelque chose de très important pour beaucoup de gens, mais le plus important c’est que les gens qui travaillent donnent tout pour ce qu’ils font, pour ce pays, pour l’équipe, avec des joueurs qui sont à 100% motivés. Pour cela, on n’a pas besoin de parler du matériel ou de mon salaire», a-t-il ajouté.