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Gianinna Maradona accuse l’équipe médicale de négligence dans la mort de son père

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Ce mardi, lors du procès pour la mort de Diego Maradona, survenue le 25 novembre 2020, Gianinna Maradona a livré un témoignage bouleversant contre l’équipe médicale dirigée par le Dr Leopoldo Luque. Elle a accusé les médecins d’avoir ignoré les signes évidents de la détérioration physique et mentale de son père.

Accompagnée de sa mère Claudia Villafañe, de sa sœur Dalma et de son fils Benjamín Agüero, Gianinna a raconté une conversation poignante avec Diego en octobre 2020, où il semblait perdu dans le temps et l’espace.

«Je lui ai dit que ce n’était pas son anniversaire, mais ses 30 ans. Il était complètement perdu dans le temps et l’espace», a raconté la fille de Maradona.

À partir de ce moment, elle a commencé à communiquer avec le Dr Luque, qu’elle désignait comme le médecin personnel de son père.

«Je lui ai dit qu’il n’avait pas bonne mine, qu’il était triste, lent et qu’il marchait de moins en moins. Luque m’a dit qu’il prenait soin de lui, qu’il avait de plus en plus bonne mine. Mais ils n’ont pas vu la même chose que moi», a-t-elle déclaré.

Le 30 octobre, un anniversaire tragique

L’un des moments les plus poignants du témoignage a concerné une visite à Diego le 30 octobre 2020, jour de son anniversaire.

«Il était assis près d’un feu. Benjamín lui a montré un t-shirt avec une photo de lui et Caniggia. Il l’a regardé et ne s’est pas reconnu», a relaté Gianinna.

Ce jour-là, elle a tenté de le ramener chez elle, mais a été interrompue par des proches de Maradona, plus préoccupés par des contrats que par la santé du footballeur.

«Il s’est jeté sur moi comme un bébé de neuf mois. Je savais que je devais agir vite, car ils m’avaient déjà arrêtée. Mais je n’ai pas pu : ils le poursuivaient pour un contrat. La police nous a emmenés, mon fils et mon ami», a-t-elle déploré.

Selon elle, la situation était critique, et Diego ne pouvait même pas porter de masque correctement lors de son apparition publique au stade Gimnasia, où il a été vu dans un état dégradé.

«Il ne pouvait même pas porter de masque. Il n’était même pas digne de voir son image sur le t-shirt de son fils», a-t-elle expliqué.

L’hospitalisation à domicile, un échec tragique

Quelques jours après cet incident, Diego a été diagnostiqué avec un hématome sous-dural et a subi une opération à la clinique Olivos. Il a ensuite été décidé de le renvoyer à la maison avec un plan d’hospitalisation à domicile.

Gianinna a expliqué qu’elle avait accepté cette décision, recommandée par Luque, Cosachov (psychiatre) et Díaz (psychologue), pensant que cela offrait une chance à son père. Cependant, elle a révélé que ce confinement à domicile n’a jamais été respecté.

«La proposition était un confinement strict à domicile, qu’ils n’ont jamais respecté. J’ai choisi d’y croire, avec le soutien de l’assurance maladie. Ce jour-là, j’étais enthousiaste, car je pensais que mon père avait de nouveau une chance», a-t-elle confié.

Des accusations lourdes et des conséquences judiciaires

Au cours de l’audience, le procureur Patricio Ferrari a diffusé un enregistrement audio clé d’une réunion à la clinique Olivos, où la décision de libérer Diego Maradona a été prise.

Gianinna a reconnu les voix des participants et a confirmé sa présence lors de cette rencontre.

Dans cette affaire, huit personnes, dont Leopoldo Luque et Agustina Cosachov, sont accusées de meurtre par négligence, un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 25 ans de prison.

 

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