Arrivé à Benfica cet été, Franjo Ivanovic s’est rapidement imposé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs du club lisboète. À seulement 22 ans, l’attaquant croate vit un rêve éveillé, même s’il a dû céder la lumière médiatique à un Vangelis Pavlidis en feu. Dans un entretien accordé à Transfermarkt, Ivanovic est revenu sur son transfert, son adaptation à la vie portugaise, son rapport avec José Mourinho et ses ambitions européennes.
Recruté après une belle saison en Croatie, Franjo Ivanovic avoue que plusieurs clubs européens s’étaient manifestés. Mais le projet proposé par les Aigles a su le convaincre.
«J’étais très fier de voir mon nom associé à un transfert vers ces clubs. Il y avait des discussions avec des clubs allemands, mais Benfica a présenté le projet qui m’a le plus convaincu et j’ai eu le bon pressentiment», a confié le jeune attaquant.
Son arrivée à Lisbonne, en revanche, a dépassé toutes ses attentes : «Quand je suis arrivé à Lisbonne, j’ai immédiatement pris conscience de l’ampleur du Benfica. À l’aéroport, il y avait 30 ou 40 journalistes et équipes de télévision. Sur Instagram, j’ai reçu des milliers de messages. La renommée du club dans le pays est incroyable ; tout le monde veut une photo ou un autographe.»
Un choc à la Luz : «Je me suis cru à Disneyland»
Ivanovic avoue avoir été ébloui par les installations et l’ambiance du club. «Quand je suis entré dans le centre d’entraînement, je me suis cru à Disneyland. Tout est à un autre niveau. Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est le premier match à l’Estádio da Luz. L’ambiance est palpitante : on court plus, on prend un mètre de plus, simplement grâce à l’énergie du stade.»
Le rêve de la Ligue des champions
Franjo Ivanovic a également évoqué la Ligue des champions, une compétition qu’il considère comme le sommet du football. «Entendre l’hymne de la Ligue des champions est quelque chose de spécial. C’est le summum du football de club. Je me souviens encore d’avoir visité Stamford Bridge enfant, et y entrer en tant que joueur professionnel était surréaliste. Enfant, on ne me laissait même pas regarder les matchs jusqu’à la fin parce que j’avais école le lendemain. Maintenant, je peux les vivre sur le terrain, et c’est incroyable.»
Mourinho, le maître exigeant
Sous les ordres de José Mourinho, Ivanovic découvre un entraîneur aux multiples facettes : «L’entraîneur a deux facettes. En dehors du terrain, il est super sympa et détendu ; sur le terrain, il est exigeant, méticuleux et très sérieux. Je suis très reconnaissant de pouvoir apprendre de lui. J’écoute attentivement chaque mot, car il a déjà réalisé tout ce dont je rêve : la Ligue des champions.»