Pour de nombreux joueurs, l’idée de jouer au Stade Vélodrome est un événement marquant, une expérience à la fois intimidante et excitante. Quentin Merlin, aujourd’hui latéral gauche à l’Olympique de Marseille, l’a bien compris. Mais contrairement à certains, l’ancien joueur du FC Nantes ne ressent aucune pression particulière lorsqu’il foule cette pelouse mythique. Bien au contraire, il est galvanisé par l’ambiance survoltée du Vélodrome.
Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’international espoirs français revient sur son arrivée à l’OM en janvier 2024 et sa première expérience au Vélodrome.
«Je me souviens bien de ma première au Vel’ (contre Metz, 1-1 ; le 9 février 2024). Mon père m’avait appelé dans l’après-midi pour me demander comment je me sentais. J’étais bien, j’avais juste envie que le temps passe très vite et d’y être, de porter ce maillot, d’écouter le Aux armes. C’est un vrai volcan ici et ça me galvanise, ça ne m’empêche pas de prendre des risques. Il y a des joueurs que ça freine un peu mais j’avais revu, avant de signer, OM-Leipzig de 2018 (5-2). J’ai envie de vivre ça», confie-t-il, évoquant l’intensité de l’atmosphère.
Mais l’OM n’est pas le premier club où Merlin a ressenti cette excitation d’affronter le club phocéen. Lorsqu’il était encore à Nantes, il n’était pas rare qu’il se sente un peu comme un Cristiano Ronaldo ou un Lionel Messi en jouant contre l’OM.
«J’aimais le Vélodrome en tant qu’adversaire ? Quand on affrontait Marseille avec Nantes, on était tous des Ronaldo ou des Messi (rires). Tu joues dans un stade immense, c’est le soir, pas le multiplex de l’après-midi… Si t’es bon, ça peut parler. C’est là où tu as envie de te montrer, où tu veux manger l’adversaire en face de toi», a-t-il ajouté, avec un sourire.