Andrés Iniesta, figure emblématique du FC Barcelone, a passé 22 saisons au sein du club catalan, dont 16 en équipe première. Pourtant, ce n’est pas en Espagne, mais au Japon, qu’il a choisi de clore sa carrière, signant en 2018 au Vissel Kobe. Loin de l’agitation européenne, Iniesta a découvert une culture différente, marquée par le respect et la discrétion des supporters japonais.
Dans une interview pour France Football, Iniesta confie avoir été séduit dès son arrivée par l’attitude des fans japonais.
«Les fans japonais m’ont conquis dès le premier jour, en particulier le groupe Eleven Stones, qui est toujours derrière l’équipe. L’ambiance était toujours positive», déclare-t-il.
Contrairement à ce que l’on observe parfois en Europe, où les supporters peuvent être hostiles en cas de défaite, les Japonais restent toujours respectueux, ne hurlant ni insultant leurs joueurs.
«Quand vous ne gagnez pas, ils ne vous crient pas dessus et ne vous insultent pas. Dans tous les stades, il y a une foule formidable et très respectueuse. De quoi le changer des supporters européens parfois très hostiles dans leurs réactions», explique-t-il.
Cette bienveillance ne se limitait pas aux stades. Dans la ville de Kobe, Iniesta jouissait d’une tranquillité rare.
«Vous pouvez être assis tranquillement avec votre femme et vos enfants à la terrasse d’un café et, même si vous sentez que les gens vous observent discrètement, ils ne viennent pas vous interrompre», raconte-t-il.
Cependant, la discrétion japonaise a parfois donné lieu à des scènes surprenantes : «Il m’est arrivé de me retourner et de me rendre compte qu’il y avait quinze ou vingt personnes derrière moi, qui me suivaient et voulaient un autographe ou une photo. Je pense qu’ils se comportent comme ça à moitié par timidité et à moitié par respect. Ils ne veulent pas déranger, ne souhaitent pas s’imposer», avoue Iniesta.