Longtemps annoncé au FC Barcelone, Nico Williams a finalement choisi de prolonger son aventure avec l’Athletic Bilbao jusqu’en 2035. Un choix fort, salué par son frère Iñaki, qui n’a pas caché son soulagement et sa fierté en conférence de presse.
«Au niveau familial, c’est un peu compliqué, car on parle beaucoup de mon frère, et beaucoup de ce qui a été dit sur Nico est faux. Il n’a fait que garder le silence. Chacun a le droit de réfléchir à son avenir. Cet été, on a souvent été injuste envers mon frère (…) La décision de mon frère n’a pas été facile. Sa maturité est incroyable. Il avait un large éventail de possibilités et il a choisi l’Athletic Bilbao. Le club fait des progrès considérables. Nous avons l’une des meilleures équipes depuis mes douze ans en équipe première. Il avait le choix, car il avait reçu de nombreuses offres et de nombreuses équipes ont fait des offres pour lui. C’est un joueur de très haut niveau (…) De nombreuses équipes ont fait des offres pour lui car c’est un joueur de haut niveau et sa clause aurait pu être facilement acceptée. C’était un cadeau du ciel pour les grandes équipes. Ce n’était pas facile, car tout le bruit extérieur peut le faire hésiter, mais il a pris la meilleure décision. Mon frère a été assez clair sur sa décision, mais un long contrat a dû être établi. Des événements se sont produits qui ont causé beaucoup de dégâts, comme le vandalisme de la fresque, le bris d’une vitre de voiture… Il a pris sa décision avec cœur et ambition. Il a décidé de rester avec nous et de laisser son héritage ici, comme Julen Guerrero l’avait fait à son époque, et d’être un modèle pour sa volonté de laisser son empreinte ici», a-t-il déclaré avec émotion.
Iñaki, capitaine emblématique de l’Athletic, a aussi dénoncé la pression médiatique autour du feuilleton, sans jamais citer le Barça.
«Nous savons tous comment fonctionne le monde du football et la pression qu’ils ont voulu exercer sur tous les supporters de l’Athletic, sur mon frère… Une campagne médiatique dont ils pensaient peut-être qu’elle leur serait bénéfique. Nous, l’Athletic, quand nous voulons un joueur, nous le faisons en catimini. Ce bruit extérieur a fait beaucoup de dégâts et a brouillé les cartes. Car beaucoup de choses qui ont été dites et divulguées aux médias ou sur les réseaux sociaux étaient des mensonges. Mon frère avait pris sa décision, mais il fallait conclure un contrat très long qui le liait jusqu’en 2035. Il ne pouvait pas être rendu public du jour au lendemain. Des événements ont terni les objectifs de l’Athletic, comme les deux fois où la fresque a été vandalisée, où ils sont allés chez mon frère et ont cassé une vitre de voiture… Des choses souvent méconnues qui pèsent sur le joueur, sur ses décisions. Il est très facile de ne pas le dire ou le faire depuis son canapé lorsqu’on souffre personnellement. Voir mon frère souffrir en tant que capitaine de l’Athletic n’est pas facile. De nombreuses équipes le voulaient alors qu’il n’avait que 22 ans. Il est resté discret, et j’ai dû le stopper à plusieurs reprises parce que je voyais des choses qui ne lui plaisaient pas. Nous avons eu de nombreux appels et visioconférences pendant cette période. Les gens de l’Athletic doivent comprendre qu’il n’est pas facile de prendre une décision de vie en si peu de temps. La décision lui appartenait. Quand il mettra les pieds à San Mamés, il recevra une immense affection.», a-t-il ajouté