Le 31 mai dernier, le Paris Saint-Germain a inscrit son nom au sommet du football européen en remportant sa toute première Ligue des Champions. Face à une Inter Milan méconnaissable, les Parisiens de Luis Enrique se sont imposés 5-0, offrant à Paris un triomphe historique… et à l’Inter, une humiliation difficile à digérer.
Presque trois semaines après la gifle subie à Wembley, les joueurs milanais n’ont toujours pas tourné la page. Interrogé par la Gazzetta dello Sport, Lautaro Martinez, le capitaine nerazzurro, peine à évoquer ce cauchemar.
«Il faut tourner la page et ne pas penser à ce qui s’est passé. Je ne comprends pas comment on a pu rater une si belle occasion de cette façon. J’étais triste, j’ai eu du mal à comprendre les raisons. J’ai mis cinq à six jours à parler, je voulais expliquer à mon équipe. Ce soir-là, rien n’était possible et on a tout perdu. Ce n’était pas nous, nous n’étions pas une équipe. C’est le football. Et maintenant, il faut passer à autre chose, il n’y a pas d’autre solution, même si tout reste dans ma tête», a-t-il confié avec amertume.
Denzel Dumfries hanté par le PSG
Un sentiment partagé par Denzel Dumfries. En sélection avec les Pays-Bas, le latéral droit de 29 ans a évoqué un mal profond, qu’aucune victoire ne semble effacer.
«Pour être honnête, ce n’est pas facile. Parfois, vous vous réveillez en sursaut et vous vous demandez : «Que s’est-il passé ?» Alors oui, c’est encore difficile à accepter. Est-ce que j’ai fini par l’accepter ? Non, absolument pas. Je dois l’admettre honnêtement. La façon dont cela s’est passé était évidemment désagréable pour nous aussi. Ils étaient supérieurs sur tout, une victoire méritée pour le PSG. Vous arrivez à ce match tous ensemble, vous le travaillez. Tout le monde a les meilleures intentions. Et puis rien ne sort tout simplement. Et une mauvaise journée arrive pour tout le monde. Et c’est difficile à accepter. Mais nous devons aller de l’avant. Même si je n’ai pas encore réussi à m’en débarrasser», a-t-il confié, visiblement encore marqué par la brutalité de cette finale.