Jay-Z fait face à une plainte au civil l’accusant d’avoir agressé une mineure de 13 ans après les MTV Video Music Awards (VMA) de 2000. Son avocat, Alex Spiro, a déposé une requête de 30 pages dénonçant des incohérences majeures dans les déclarations de l’accusatrice et demandant l’abandon immédiat des poursuites.
Selon Spiro, les allégations de l’accusatrice sont «manifestement fausses». Elle affirme que l’agression aurait eu lieu dans une résidence privée, mais les preuves montrent que Jay-Z et Diddy se trouvaient à Manhattan à ce moment-là.
De plus, certaines célébrités qu’elle mentionne comme étant présentes n’ont pas assisté aux VMA cette année-là.
Autre contradiction notable : elle prétend avoir suivi les VMA sur un écran géant à l’extérieur, mais les autorités de New York confirment qu’aucun Jumbotron n’avait été installé en raison de problèmes de permis.
Enfin, son père, qui aurait supposément récupéré sa fille ce soir-là, a affirmé qu’il était à plusieurs heures de distance, dans l’État de New York.
Un échange tendu entre avocats
Spiro accuse l’avocat de l’accusatrice, Tony Buzbee, de ne pas avoir vérifié les faits. Il qualifie son approche de «gravement négligente» et demande au tribunal d’imposer des sanctions financières.
De son côté, Buzbee rejette les critiques, qualifiant les arguments de l’équipe de Jay-Z de «désespérés» et affirmant que l’histoire de sa cliente mérite d’être entendue.
Une affaire très médiatisée
Jay-Z nie catégoriquement les accusations, exprimant sa tristesse face aux répercussions sur sa famille.
Alors que l’affaire reste sous les projecteurs, la juge Analisa Torres a exhorté les deux parties à privilégier les faits et à éviter les attaques personnelles.
La bataille juridique s’annonce houleuse, avec une attention publique croissante autour des détails de cette affaire.