Le célèbre magnat de la musique et rappeur Jay-Z, se retrouve au cœur de plusieurs controverses juridiques. Alors qu’il fait actuellement face à un procès pour agression sexuelle, une bataille de longue date autour d’une présumée paternité refait surface. Rymir Satterthwaite, un homme de 31 ans, continue d’affirmer qu’il est le fils biologique du rappeur, une accusation qui remonte à plus d’une décennie.
Rymir Satterthwaite allègue que Jay-Z aurait eu une relation avec sa mère, Wanda, lorsqu’elle n’était âgée que de 16 ans.
Dans une interview récente accordée au Sun, il a expliqué les raisons possibles du refus du rappeur de réaliser un test de paternité.
«Ma défunte mère, Wanda, n’avait que 16 ans lorsqu’elle est tombée enceinte de moi, et pendant des années, j’ai cherché à clarifier mon identité. Il ne s’agit pas d’avidité ou de spectacle, mais de découvrir la vérité et de s’assurer que toutes les parties soient tenues responsables», a-t-il déclaré.
Depuis 2010, Satterthwaite tente de faire reconnaître cette paternité devant les tribunaux, mais Jay-Z a systématiquement nié ces accusations.
Le rappeur a également invoqué des raisons juridiques, affirmant que les tribunaux du New Jersey n’avaient pas compétence pour trancher cette affaire.
Un silence motivé par des craintes liées à l’âge de la mère ?
Selon le Dr Lillie Coley, marraine de Satterthwaite, l’âge de Wanda au moment des faits présumés serait la véritable raison derrière le refus persistant du rappeur.
«Je pense qu’en coulisses, il a peur. Il ne fait pas ça à cause de l’âge de la mère de Rymir», a-t-elle affirmé.
En dépit de leurs efforts pour résoudre l’affaire de manière privée, Coley et Satterthwaite accusent désormais le système judiciaire de protéger Jay-Z.
Ils évoquent des pertes financières dépassant les 100 000 dollars en frais juridiques et dénoncent l’utilisation de pratiques telles que des privilèges illégaux sur leur maison.
Un combat émotionnel et juridique
Rymir Satterthwaite insiste sur le fait que sa démarche n’est pas motivée par l’argent ou le désir de célébrité.
«Je n’ai jamais eu de rancune envers [Jay-Z]. Je voulais juste connaître la vérité. Si c’était mal, c’était mal. Si c’était bien, nous aurions pu grandir et avoir une relation», a-t-il confié.
En évoquant sa défunte mère, il se montre reconnaissant pour son engagement inébranlable dans cette quête de vérité.
«Elle s’est battue pour cette cause jusqu’à sa mort. Elle a tout fait pour m’aider à trouver la vérité», a-t-il déclaré.
