L’été dernier, Thierry Henry, légende du football français et ex-sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, a vécu une expérience marquante lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sous sa direction, les Bleuets ont décroché une médaille d’argent, un exploit qui a ravivé sa connexion avec le public français.
Dans une interview poignante accordée à GQ, l’ancien attaquant d’Arsenal a révélé l’impact profond de cette compétition sur sa carrière. Habitué aux sommets, avec un palmarès comprenant une Coupe du Monde en 1998, un Euro en 2000 et une Ligue des Champions en 2009, Henry a placé ces Jeux Olympiques parmi ses expériences les plus mémorables.
«J’en ai vécu, des choses, dans ma carrière : une finale de Coupe du monde gagnée et une autre perdue, une finale de Ligue des Champions perdue et une autre gagnée, l’Euro 2000, les titres en championnat… Mais honnêtement, je ne pensais pas pouvoir me reconnecter comme ça avec le public français. Je pensais que c’était fini», a-t-il déclaré
Pour Henry, ces Jeux Olympiques ont dépassé le cadre sportif. La communion avec le public tricolore et la présence de ses enfants dans les tribunes ont conféré une dimension émotionnelle unique à cette médaille d’argent.
«Comparable à 1998 ? À titre personnel, les JO dépassent tout pour la simple raison que mes enfants étaient présents dans les tribunes. Ils avaient beau avoir vu des vidéos et des images de 1998 et de 2000, je n’avais pas pu partager de telles émotions avec eux et avec mon pays», a-t-il ajouté
Malgré la déception de la défaite en finale face à l’Espagne (3-5 après prolongations), Henry a trouvé un réconfort inattendu dans le bonheur de ses proches. Cette perspective nouvelle a transformé une médaille d’argent en une victoire personnelle inestimable.
«Après le coup de sifflet final, le compétiteur que je suis était dégoûté de ne pas ramener l’or à la Team France. Mais en voyant mes enfants heureux dans les tribunes, j’ai réalisé que c’était beau ce qu’on avait fait. Pendant ma carrière de joueur, je n’avais jamais réussi à relativiser comme ça», a-t-il conclu