Ancien espoir du football espagnol, Jesé Rodriguez, passé notamment par le Real Madrid, le PSG et le Sporting CP, a récemment livré des confidences poignantes sur sa carrière et son expérience au Paris Saint-Germain.
Dans une interview accordée au YouTuber Mowlihawk, publiée ce dimanche, l’attaquant de 31 ans est revenu sur les choix qui ont marqué sa trajectoire et les désillusions vécues à Paris.
En 2016, Jesé quitte le Real Madrid, où il peinait à obtenir du temps de jeu, pour rejoindre un PSG en pleine ascension. L’arrivée d’Unai Emery comme entraîneur et les ambitions affichées par le club parisien le séduisent.
«Si je l’avais voulu, je serais resté au Real Madrid, mais l’option PSG s’est présentée. Comme je n’avais pas beaucoup de minutes, j’ai pensé à partir au PSG, car j’allais jouer», explique-t-il.
Emery l’appelle personnellement pour le convaincre, et Jesé voit dans ce transfert une opportunité de relancer sa carrière et de se positionner pour la Coupe du Monde 2018.
«C’était Emery qui m’a contacté. Il avait fait beaucoup de recrutements, et je voulais aller à la Coupe du Monde. En plus, ils payaient beaucoup plus. Regardez, le Real Madrid, qui paie tous les six mois, c’était déjà très bien payé, mais le PSG proposait encore plus», confie l’Espagnol.
Des débuts encourageants vite freinés par une blessure
Jesé commence son aventure parisienne sur une note positive, délivrant une passe décisive lors de son premier match.
Mais les choses se compliquent rapidement lorsqu’une blessure le tient éloigné des terrains pendant deux mois. À son retour, la donne a changé.
«Au PSG, j’ai fait mes débuts comme passeur sur le but vainqueur, mais ensuite j’ai été blessé. Cet hiver-là, on m’a dit que je devais partir. J’ai dit à Emery que je me sentais trompé», raconte-t-il.
Des relations tendues avec la direction parisienne
Jesé pointe particulièrement la gestion humaine du président Nasser Al-Khelaïfi, qu’il accuse de l’avoir ignoré et mal traité.
«Le président ne m’a rien dit. Je ne voulais même pas le voir en peinture. Je ne sais pas s’il aimait plus ma femme que moi, mais ils ne m’ont donné aucune explication», lâche-t-il.
Il déplore également une approche déshumanisante de la part de la direction du club. «Je me suis senti mal traité par un gars qui utilise les joueurs comme des badges. Ils t’utilisent et t’abandonnent», critique-t-il.