David Beckham et Zinédine Zidane, deux des plus grandes icônes du football des années 2000, ont connu des carrières aussi brillantes que parallèles. Après avoir été adversaires sur la scène européenne, les deux joueurs se sont retrouvés coéquipiers au Real Madrid, offrant à Beckham l’occasion de découvrir un autre visage de «Zizou».
Beckham se souvient avec tendresse de leurs premières rencontres, notamment du célèbre match de l’Euro 2004, où Zidane a, avec son génie, renversé le cours du jeu en marquant deux buts dans les arrêts de jeu.
Leur affrontement le plus marquant reste le quart de finale de Ligue des Champions entre Manchester United et le Real Madrid, un match où Beckham a dû s’incliner face au talent de Zidane.
Dans le documentaire Netflix «Becks», Beckham raconte une rencontre marquante après cette élimination. «Zidane est venu me voir à la fin du match. Il ne parle pas beaucoup et encore moins anglais, mais il m’a serré la main et m’a demandé : ‘Tu viens à Madrid ?’ À ce moment-là, je me suis demandé si Zizou me disait vraiment cela ! C’est un souvenir précieux», confie-t-il.
La prédiction s’est réalisée l’été suivant lorsque Beckham a rejoint le club madrilène, un rêve devenu réalité pour le meneur de jeu anglais. Ensemble, ils ont partagé le terrain avec d’autres légendes comme Ronaldo et Roberto Carlos.
Deux ans plus tard, Beckham a vécu un moment inattendu lors d’une séance d’entraînement où Zidane lui a révélé son intention de prendre sa retraite.
«J’étais dans le vestiaire, et il m’a dit : «David, je veux juste te dire que ça a été un plaisir de jouer avec toi ces dernières années». Puis il est parti aux soins, et j’ai couru dehors. J’ai pris mon téléphone et j’ai dit à deux amis : «Vous ne croirez jamais ce qu’il vient de m’arriver». Puis j’ai appelé mon père pour lui dire ce que Zizou venait de me dire.», se rappelle Beckham.
Bien que les Galactiques n’aient remporté qu’une seule Ligue des Champions, leur héritage perdure, incarné par l’élégance et le talent indéniable de Zidane et Beckham. Leur relation, à la fois respectueuse et amicale, reste un symbole de l’âge d’or du football.