José Mourinho, figure emblématique du football depuis plus de vingt ans, est connu non seulement pour ses succès sur le terrain, mais aussi pour ses prises de parole souvent audacieuses. Dans une récente interview accordée à Football.com, il a partagé son expérience et son attachement à l’Afrique, un continent qui lui tient à cœur.
Malgré une carrière de joueur modeste, Mourinho a brillé en tant qu’entraîneur, cumulant 26 titres qui le placent parmi les plus grands de l’histoire du football. Mais son succès va au-delà des trophées.
Lors de son entretien, il a évoqué l’influence qu’il a exercée sur le football africain, notamment grâce à sa collaboration avec des joueurs d’exception tels que Didier Drogba, Samuel Eto’o et Michael Essien.
«Je réalise l’impact que j’ai pu avoir en Afrique parce que je ne peux plus y aller ! (Rires) Je ne peux plus, les gens sont fous quand ils me voient là-bas, peu importe où je vais», a-t-il plaisanté.
Il a expliqué que sa notoriété en Afrique est telle qu’il peine à se déplacer incognito, tant il est apprécié par les fans.
«Vous savez, j’ai entraîné Didier Drogba et Salomon Kalou qui sont ivoiriens, Geremi Njitap et Samuel Eto’o qui sont camerounais, John Obi Mikel qui est nigérian, Michael Essien et Sulley Muntari qui sont ghanéens. J’ai eu des joueurs de tous les pays africains sous mes ordres donc à chaque fois que je me rends en Afrique, je ne peux pas marcher tranquillement dans la rue. Les gens là-bas m’adorent. Même les nombreux Africains qui vivent en Europe m’adorent. Grand artisan du succès rencontré par de nombreux joueurs africains dans les plus grandes ligues européennes, le Special One jouit dès lors d’une cote énorme auprès des fans du continent.»
Mourinho a également partagé ses sentiments sur les joueurs africains avec lesquels il a travaillé, témoignant d’une relation empreinte de respect et de loyauté.
«Je trouve que les joueurs africains sont très loyaux et purs. Beaucoup m’appellent «Papa», alors que certains avaient presque mon âge ! Quand Essien m’appelait «Papa», je lui disais, «Michael, sérieusement !»» a-t-il confié, soulignant le lien affectif qui les unit.
«J’adore travailler avec des joueurs africains. J’estime que je tire le meilleur d’eux et qu’eux voient en moi quelqu’un qui les aime et qui admire leurs qualités en tant que joueurs et qu’hommes. Je les ai toujours aimés et j’ai toujours eu de bons rapports avec eux.», a-t-il ajouté
