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Jules Koundé avoue la vérité : «Je mentirais si je vous disais que…»

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Jules Koundé, défenseur du FC Barcelone et pilier de l’équipe de France, incarne bien plus que la force défensive sur le terrain. Véritable icône de la mode, le joueur de 26 ans a su marier ses talents de footballeur avec son goût prononcé pour le style.

Dans une interview récente pour The Bridge, co-présentée par Aurélien Tchouaméni et avec la participation d’Ousmane Dembélé, Koundé a ouvertement partagé ses réflexions sur son parcours, son évolution, et ses ambitions, tant professionnelles que personnelles.

Koundé n’a pas caché sa prise de position dans le monde de la mode : «Je sais que je suis devenu l’homme du moment en matière de mode. Les gens veulent voir comment je m’habille. Mes vêtements font partie de ma personnalité», a-t-il reconnu.

Cependant, au-delà de l’apparence, Koundé n’a pas omis de revenir sur son jeu et sa constante remise en question.

«Parfois, les gens ne comprennent pas que nous avons nos propres critères et objectifs dans un match. Je suis celui qui sait le mieux ce que je suis capable de faire sur le terrain», a-t-il expliqué.

L’ancien joueur de Séville a notamment évoqué son changement de poste, passant de défenseur central à latéral, ce qui modifie ses critères de performance.

«Parfois, les gens ne comprennent pas que nous avons nos propres critères et objectifs dans un match. Je suis celui qui sait le mieux ce que je suis capable de faire sur le terrain. Quand je joue comme ailier, ils me jugent pour des choses qui ne sont pas mes points forts. Je comprends que j’ai changé de poste et que cela nécessite d’autres choses. J’y travaille», a-t-il ajouté.

L’humilité, un point qu’il juge essentiel, reste une valeur phare dans son approche du football.

«Ce n’est pas bien d’aborder un match en pensant qu’on est trop bon ou que ce sera facile, et encore moins si on est défenseur. On perd sa marque et en dix secondes on coûte un but à son équipe», a-t-il souligné.

Koundé a également évoqué son engagement envers le travail physique et le maintien d’un mode de vie sain.

«Je voulais optimiser mes performances. C’est un besoin que l’on crée et, si on ne le fait pas, on ne se sent pas bien. Au final, cela devient une habitude et il faut la suivre car on obtient des résultats», a-t-il révélé. Un message fort sur l’importance de l’autodiscipline pour rester au sommet.

Mais le défenseur barcelonais, bien qu’encore jeune, commence à se projeter au-delà du football. «C’est difficile parce que j’ai de nombreux intérêts. Je veux que ma famille soit en sécurité. J’aimerais aussi aider les autres», a-t-il confié, soulignant qu’il réfléchit à ses actions futures.

Pourtant, l’idée de devenir entraîneur ne l’attire pas. «Je ne me vois pas être entraîneur. Mais je considère les relations joueur-entraîneur comme très intéressantes. C’est trop de stress. Être entraîneur, c’est très compliqué», a-t-il admis.

Koundé, malgré une passion toujours vive pour son métier, semble aujourd’hui considérer le football plus comme un métier que comme une passion.

«Je mentirais si je vous disais que j’aime le football autant qu’avant. Avant, c’était ma carrière. Maintenant, c’est mon métier. Quand j’ai commencé, ma vie en dehors des terrains était secondaire», a-t-il conclu, montrant une maturité et une vision nouvelle de sa carrière.

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