Après deux saisons passées à Manchester City, Julian Alvarez a décidé de quitter le club anglais en quête de plus de temps de jeu. Cet été, l’attaquant argentin a rejoint l’Atletico Madrid pour un transfert évalué à 95 millions d’euros, bonus inclus. Bien que ce choix ait été entouré de quelques tensions rapportées par les médias, il s’est fait dans le respect mutuel entre le joueur et son entraîneur à Manchester, Pep Guardiola.
Dans une récente interview avec ESPN Argentina, Alvarez a souhaité clarifier les circonstances de son départ. «Je n’ai pas pu retourner à Manchester, mais à l’époque où j’étais sur le point de signer à l’Atletico, nous avons parlé et j’ai remercié Pep pour ces deux années», a confié l’attaquant.
Selon ses propos, la gratitude mutuelle semblait prédominer dans leur conversation. «Il m’a également remercié parce que ces deux années ont été incroyables. Je n’ai jamais posé de problème et j’ai contribué à réaliser de très belles choses au sein du club.»
Malgré ses performances prometteuses et son rôle clé lors de moments cruciaux avec Manchester City, Alvarez s’est souvent retrouvé dans l’ombre de l’attaquant vedette, Erling Haaland.
Cette situation a limité ses apparitions en tant que titulaire régulier, un facteur décisif qui l’a conduit à envisager d’autres horizons.
L’Atletico Madrid, sous la direction de Diego Simeone, lui offrait l’opportunité de briller et d’évoluer dans un rôle central, quelque chose que l’Argentin recherchait désespérément.
«Je voulais être sur le terrain plus souvent, aider mon équipe chaque semaine. Avec l’Atletico, j’ai vu l’opportunité de devenir un joueur plus important et de relever un nouveau défi dans ma carrière», a expliqué Alvarez.
Malgré les rumeurs de tensions entre les deux hommes, Julian Alvarez a pris soin de souligner que son départ ne résultait pas d’un conflit direct avec Pep Guardiola.
«Il m’a demandé si je pouvais venir un jour, ce serait bien que je puisse y aller parce que tous les gens seraient très heureux que je puisse les saluer», a-t-il ajouté.