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Knysna 2010 : Djibril Cissé dénonce l’erreur fatale de la Fédération française

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La Coupe du monde 2010 restera une tache noire dans l’histoire du football français. L’équipe de France a été au cœur d’une controverse qui a fait d’elle la risée du monde entier, notamment à cause de l’exclusion de Nicolas Anelka. L’attaquant, accusé à tort de propos injurieux envers Raymond Domenech, n’aurait jamais prononcé ces mots, selon plusieurs témoignages.

Dans les jours qui ont suivi, les Bleus ont boycotté un entraînement, refusant de descendre du bus en signe de protestation contre la décision de la Fédération française de football (FFF).

Djibril Cissé, présent lors de ces événements, revient aujourd’hui sur cette période noire lors du dernier épisode de l’émission The Bridge, aux côtés d’Aurélien Tchouaméni.

Selon lui, c’est la FFF qui a commis une erreur majeure en excluant Anelka à seulement trois jours d’un match crucial contre l’Afrique du Sud, dernier espoir de qualification.

«Knysna, c’est la Fédé qui fait l’erreur de vouloir sortir Nico (ndlr Nicolas Anelka) à trois jours d’un match hyper important. Le bus ? Il n’y avait rien à faire. On ne le fait pas dans le sens d’être des petits cons et on fait ce qu’on veut. On le fait dans le sens où on a une qualif à aller chercher dans trois jours, Nico Anelka tout le monde le connaît. Lui seul énervé, il pouvait te mettre deux ou trois buts. Il fallait qu’on batte l’Afrique du Sud par 3 buts d’écart. On t’enlève un mec qui vient de te mettre 20 buts en Angleterre. On dit : «Attendez les trois jours, vous l’attrapez après la compétition, vous faites ce que vous avez à faire. Et si on se qualifie, on verra plus tard». En gros, vous nous enlevez un joueur et nous mettez dans les problèmes parce que si on ne se qualifie pas, nous allions prendre», explique Cissé.

L’ex-international évoque aussi un manque d’unité au sein du groupe : «On se dit, il faut qu’on montre qu’on est pas d’accord. Dans nos têtes, on rate juste un entraînement. Pourquoi monter dans le bus ? C’est l’effet de surprise. Mais quitte à faire, il fallait rester à l’hôtel. De base, c’était vraiment pour dire qu’on ne tirait pas tous dans le même sens et en gros la Fédé voulait vraiment qu’on se manque. Si on tirait tous ensemble, venez on va parler à Nico et si ça se passe mal, vous le convoquez quand on rentre à Paris, si ça se passe bien, on attend la fin de la compet et on règle ça en famille»

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