La déception est palpable du côté d’Arsenal. En conférence de presse ce vendredi, Mikel Arteta n’a pas caché sa frustration après avoir vu Liverpool remporter la Premier League, mettant fin aux espoirs des Gunners de décrocher un premier titre depuis 2004.

«Ça m’a fait mal au ventre. Liverpool est une équipe très régulière, avec tous les ingrédients pour gagner. Mais c’est très douloureux», a avoué le technicien espagnol.

Malgré l’amertume, Arteta a tenu à saluer la performance des hommes d’Arne Slot.

View this post on Instagram

A post shared by Liverpool Football Club (@liverpoolfc)

«Je pense qu’ils méritent de gagner. C’était la meilleure équipe. Ils avaient beaucoup de qualités. Leur effectif était disponible en permanence. Et nous allons réessayer», a promis Arteta, dans des déclarations citées par le Daily Mail.

Arsenal a encore un grand objectif à atteindre cette saison, celui d’atteindre la finale de la Ligue des champions.

Pour le moment, le club londonien est désavantagé (0-1) face au PSG, vainqueur du match aller de la demi-finale.

Malgré un but décisif contre Wolverhampton (1-0) vendredi soir, Kevin De Bruyne n’avait pas vraiment le sourire au coup de sifflet final. Si le milieu belge a une nouvelle fois prouvé qu’il restait l’un des meilleurs joueurs de Premier League, son avenir s’écrit désormais loin de l’Etihad Stadium. Et cette réalité, il ne l’accepte toujours pas totalement.

Annoncé partant à la fin de la saison — libre de tout contrat — De Bruyne peine à comprendre la décision de ses dirigeants de ne pas prolonger son aventure à Manchester City.

Interrogé par Sky Sports après la rencontre, l’international belge a laissé transparaître une profonde frustration.

View this post on Instagram

A post shared by Manchester City (@mancity)

«J’essaie juste de jouer du mieux que je peux. Je sais qu’il me reste un match ici (à l’Etihad Stadium, ndlr), mais j’essaie juste de faire mon travail comme je l’ai toujours fait et comme je l’ai fait sur ce match. Je suis fier de ce que je fais, et ça a toujours été comme ça. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, malheureusement. J’ai montré que je pouvais toujours jouer ici (en Premier League), sinon je n’aurais pas fait ce que j’ai réalisé ces quatre ou cinq dernières semaines. C’est mon point de vue», a-t-il confié, visiblement ému.

Son impact dans le vestiaire, lui aussi, ne fait aucun doute. Selon ses propres mots, de nombreux coéquipiers ont exprimé leur tristesse face à ce départ annoncé :

«Beaucoup de mes coéquipiers m’ont parlé, ils sont également tristes que je parte, mais parfois c’est comme ça. Ma façon de jouer et d’agir est celle que tout le monde devrait avoir», a-t-il ajouté.

Il convient de rappeler que Kevin de Bruyne, 33 ans, quitte Manchester City sur décision de l’entraîneur Pep Guardiola et du conseil d’administration.

Le FC Barcelone a offert un spectacle palpitant face à l’Inter Milan lors de la demi-finale aller de Ligue des Champions, un match nul 3-3 au stade olympique de Montjuïc. Malgré deux retours au score, les Blaugranas ont montré des lacunes en défense, un aspect que Hansi Flick, l’entraîneur allemand, reconnaît comme crucial à corriger pour le match retour en Lombardie mardi prochain.

Bien que le jeu offensif des Catalans séduise par son audace, la fragilité défensive est apparue comme un gros point faible.

L’ouverture du score de Thuram, suite à un centre mal dégagé par Koundé, a illustré cette naïveté défensive, et les coups de pied arrêtés ont également fait mal au Barça, avec deux buts inscrits par Dumfries.

«Nous pouvons bien mieux défendre contre eux, reconnaît Hansi Flick en conférence de presse. Ce n’est pas seulement une question de taille, c’est aussi une question de performance et de timing dans le un contre un», a reconnu Flick en conférence de presse.

View this post on Instagram

A post shared by FC Barcelona (@fcbarcelona)

Flick a également souligné que l’Inter est redoutable sur les phases arrêtées, rappelant que l’équipe de Simone Inzaghi avait déjà marqué deux buts sur corners contre le Bayern.

«L’Inter a également marqué deux buts contre le Bayern sur coups de pied arrêtés. Ils sont parmi les meilleurs sur corners, et nous devons mieux défendre», a-t-il insisté.

Malgré ces failles, le coach du Barça assume pleinement le style de jeu offensif de son équipe, même s’il admet que cela comporte des risques.

«On peut progresser, mais aussi en attaque. Beaucoup disent que notre façon de jouer est risquée. Je l’ai lu dans la presse en Allemagne, mais c’est comme ça. Si on regarde les autres grandes équipes, les buts qu’elles encaissent… En Liga, le Real Madrid n’a pas beaucoup de différence avec nous dans les buts encaissés. Il y a des moments où c’est risqué, mais j’adore ça. Au final, on regarde toujours les attaquants, mais tout part de la défense, du gardien. Tout le monde est impliqué. En défense, c’est pareil. Le travail commence avec le numéro 9», a-t-il ajouté.

Manchester United a créé la sensation ce jeudi en s’imposant 3-0 sur le terrain de l’Athletic Bilbao, lors du match aller de la demi-finale de la Ligue Europa. Bruno Fernandes a brillé en inscrivant un doublé, tandis que les Basques ont été réduits à dix après l’expulsion de Daniel Vivian à la 30e minute. Toutefois, Ruben Amorim, l’entraîneur de Bilbao, n’a pas voulu céder à l’euphorie.

«Personne ne s’attendait à ce résultat, mais ce n’est pas terminé. Le même résultat peut se produire à Old Trafford, et nous devons être prêts», a-t-il déclaré en conférence de presse.

Amorim a souligné l’importance de rester concentré sur le match retour, insistant sur les 20 premières minutes de la rencontre.

View this post on Instagram

A post shared by Manchester United (@manchesterunited)

«Il n’y a pas de règle des buts à l’extérieur, donc tout peut changer, et c’est mon message aux joueurs. Je pense qu’ils doivent penser au match retour, et ils doivent penser davantage aux 20 premières minutes qu’au reste du match. Nous avons beaucoup souffert au début, mais le but et le carton rouge ont changé le match.», a-t-il ajouté.

Alors que Tottenham a facilement dominé Bodø/Glimt, la possibilité d’une finale 100% anglaise se profile, mais Amorim a mis en garde ses joueurs : tout reste possible, et la qualification n’est pas encore assurée pour les Red Devils. Le match retour, jeudi prochain à Old Trafford, s’annonce donc décisif.