Formé à l’Olympique de Marseille, Samir Nasri a ensuite évolué au plus haut niveau sous la direction d’Arsène Wenger à Arsenal. Dans une interview récente à L’Équipe, il rend hommage à l’ancien coach alsacien, qu’il considère comme l’entraîneur qui l’a le plus marqué.
«L’entraîneur qui m’a le plus marqué ? Arsène Wenger, un homme en or. Avec moi, il a tenu toutes ses promesses. Il m’a fait progresser, il avait ce côté psychologue avec les joueurs, il te fait prendre conscience de ton réel potentiel. Humainement, je l’ai trouvé extraordinaire», confie Nasri.
L’ancien milieu offensif se souvient particulièrement d’une causerie unique en Ligue des Champions, lors d’un quart de finale aller contre le FC Barcelone le 31 mars 2010.
À la mi-temps, le score était de 0-0, mais Wenger avouait son impuissance face à l’adversaire.
«À la mi-temps, il y avait 0-0 mais c’était un miracle. On est rentrés au vestiaire, il y avait Arsène Wenger, et c’est la première fois que j’entendais un coach dire, «On ne peut rien faire, ils sont vraiment au-dessus, il n’y a rien à faire.» Il avait enchaîné en disant, «Maintenant, je vous demande une seule chose : tenez encore un quart d’heure et après, vous ferez la différence parce que physiquement, ils ne pourront pas tenir», a-t-il ajouté.
Malgré un début difficile avec un 2-0 encaissé, le message de Wenger s’est avéré juste : Arsenal a finalement accroché un nul 2-2 après 60 minutes.
«Malheureusement, on est revenus sur le terrain et au bout d’un quart d’heure, on était menés 2-0. Mais il a eu raison parce qu’après 60 minutes, ils ont baissé de pied et on a réussi à accrocher le nul 2-2.», a-t-il conclu.
