La déclaration étonnante de Ronaldinho : «Samuel Eto’o est…»

Au cours de sa carrière exceptionnelle, Ronaldinho a côtoyé des légendes du football, tant en club qu’en sélection. Dans une interview à Mundo Deportivo, le Ballon d’Or 2005 a tranché sur le meilleur attaquant avec lequel il a joué, choisissant Samuel Eto’o, l’icône camerounaise, devant Ronaldo Nazario.

Les deux hommes ont partagé le vestiaire au FC Barcelone de 2004 à 2008, où ils ont décroché deux titres de champion d’Espagne et une Ligue des champions. Ronaldinho n’a pas hésité à expliquer pourquoi Eto’o se démarquait.

«J’ai eu la chance de jouer avec les deux meilleurs avants-centres de tous les temps (NDLR: Eto’o et Ronaldo le brésilien), et s’il fallait faire un choix je dirais que Samuel Eto’o a un truc en plus», déclare-t-il.

Pour le Brésilien, Eto’o n’était pas seulement un buteur hors pair, mais un véritable leader qui transcendait l’équipe.

Le caractère altruiste d’Eto’o, toujours prêt à aider ses coéquipiers et à jouer pour le collectif, a particulièrement marqué Ronaldinho.

«En plus d’être un serial-buteur, il possédait une aura qui transcendait notre équipe à chaque fois que nous étions en difficulté. Et la plupart du temps, on s’en sortait grâce à lui», souligne-t-il.

View this post on Instagram

A post shared by Ronaldo de Assis Moreira (@ronaldinho)

Ronaldinho se souvient également de l’impact d’Eto’o sur l’histoire du FC Barcelone, qui n’avait pas remporté de grands titres depuis plusieurs années avant l’arrivée du Camerounais en 2004.

«Le Barça n’avait pratiquement rien remporté comme grand titre jusqu’à l’arrivée de Samuel Eto’o en 2004. Dès cette année-là, on a bâti la meilleure équipe de la décennie, qui a tout raflé sur son passage.», ajouté-t-il.

Et selon Ronaldinho, son propre Ballon d’Or 2005 est en grande partie dû à Eto’o. «Mon ballon d’or 2005 est en grande partie grâce à «Negro» comme on l’appelait. Car avec lui j’étais sûr d’être le meilleur passeur du monde. Alors je dis Oui, pour moi Samuel Eto’o est le meilleur 9 de l’histoire du football», confie-t-il.