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La mère d’Adrien Rabiot lâche ses vérités après les insultes contre son fils

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Véronique Rabiot

Véronique Rabiot ne compte pas se taire. Après avoir été la cible, avec son fils Adrien, de chants hostiles et de banderoles insultantes lors du match entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, la mère du milieu marseillais a décidé de sortir du silence. Furieuse, elle a exprimé son indignation sur France Info puis sur La Chaîne L’Équipe, dénonçant un manque de réaction des autorités et du monde du football face à ces attaques.

Une plainte en préparation

Bien déterminée à ne pas laisser passer ces événements, Véronique Rabiot a confirmé qu’une action en justice était en cours.

«Oui, je vais porter plainte. Pour l’instant on voit avec les avocats ce qu’il est possible de faire. Je suis en colère parce que je trouve qu’il y a toujours deux poids deux mesures. Si Adrien fait une erreur, il fait la une de tous les journaux, des TV, des médias, et là personne n’a bougé.», a-t-elle déclaré.

Elle dénonce notamment l’entrée de banderoles hostiles dans le stade et assure que ces actes étaient prémédités.

«Non, je dirais pas jusque là, je ne pense pas que ce soit orchestré, mais je pense qu’il y a une part de responsabilité évidemment parce qu’on ne peut pas rentrer des banderoles de cette taille sans que ça se sache. Ou alors si le club n’est pas au courant, c’est que le club est mal géré. Mais on sait que c’était connu à l’avance. J’ai reçu moi-même des messages sur Instagram me disait : «tu vas voir le traitement qu’on va réserver à toi et à ton fils. Le père va se retourner dans sa tombe.» Donc c’était connu. Tout le monde savait qu’il y aurait des réactions et pas gentilles. Les réactions, c’est les nôtres qu’il faut prendre en compte, je suis désolée. On devrait plutôt s’interroger sur ce qu’il se passe dans les stades. Vous avez vu ce qu’il s’est passé à Montpellier ou à Nice. Les pouvoirs publics devraient pourvoir s’interroger sur ce qu’il se passe dans les stades», a-t-elle poursuivi.

Un appel à la révolte contre le silence du football français

Mais ce qui choque le plus Véronique Rabiot, c’est le silence des instances dirigeantes. Pour elle, ni l’arbitre, ni les autorités, ni même certains médias n’ont réagi comme il l’aurait fallu.

«Je vais vous dire ce que je pense. Je pense que l’arbitre n’a pas fait son travail, mais je sais qu’on n’a pas envie d’arrêter ce genre de match parce qu’il y a tellement d’enjeux. Adrien et Véronique Rabiot, nous ne sommes pas assez puissants. J’ai dit à Adrien : «tu sais, d’un autre côté, je sais que si on arrête les matches les premiers pénalisés sont les joueurs.» Si on arrête un match, ce sont les joueurs qui sont pénalisés. Ceux qui doivent réagir, c’est ceux qui ont le pouvoir, on est toujours en train de nous faire de grands discours, mais en réalité quand il se passe des problèmes, il n’y a personne qui réagit. C’est pour ça que je m’indigne», a-t-elle souligné.

Véronique Rabiot va plus loin en dénonçant l’emprise du PSG sur le football français.

«Je ne me considère pas comme une victime. Je veux juste que des gens se révoltent. Ce que je vois, c’est qu’on est dans le monde du sport, il y a des rivalités, c’est de bonne guerre. On a dépassé ce stade depuis des décennies. On est dans un monde de business, de fric. Tout le monde a peur du PSG. Levez-vous, parlez, même vous les journalistes. Il faut prendre position. Ça fait 13 ans qu’on parle de nous, qu’à chaque fois qu’il a fait un pas de travers, qu’on a fait les journaux, qu’on a diffamé. Il y avait du monde dans la corbeille (les places VIP au Parc des Princes, ndlr), pourquoi les gens ne se parlent pas ? Quand il se passe des choses, les gens vont sur Twitter (X). Je suis en colère tout court, je ne vise personne en particulier. Ce que je dis, c’est qu’à chaque fois qu’Adrien a fait un pas de travers, on a fait tous les médias. Vous avez lu la banderole : qui est le vrai père ? Ça ne vous choque pas ? C’est pas ma douleur, je ne souffre pas, je suis indignée ! C’est totalement différent. Il y a toujours deux poids, deux mesures. On a tapé sur Adrien chaque fois qu’il a fait un pas de travers. Là, personne n’a réagi.», a-t-elle ajouté.

Bien décidée à ne pas en rester là, Véronique Rabiot assure que son fils et elle saisiront la justice.

«(…) Là ça ne dérange personne. Il n’y a pas deux traitements possibles. Sachez que le club nous soutient. Je vais porter plainte et Adrien aussi.», a-t-elle conclu.

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