Kylian Mbappé, star incontestée du Real Madrid, ne se contente pas d’être une figure dominante sur les terrains de football. Le joueur prend aussi régulièrement position sur des sujets de société, et ses prises de parole ne laissent pas indifférents. Après la tragique mort de Nahel, il a exprimé son soutien, et son appel contre la montée de l’extrême-droite en France a également marqué les esprits.
Ces interventions ont toutefois provoqué des réactions partagées, notamment de la part de l’animateur Cyril Hanouna, qui a estimé que ces prises de position avaient coûté à Mbappé une partie de sa popularité.
«Les prises de position de Mbappé lui ont coûté très cher, au niveau de sa popularité. Qu’il tweete sur Nahel, il n’y a pas de soucis, mais je ne l’ai pas vu tweeter sur les policiers, Philippine, Lola. Ou vous restez dans le sport, ou alors vous tweetez sur tout», a déclaré Hanouna.
Face à ces critiques, Mbappé a rapidement réagi lors d’une interview à la Sexta.
«En France, la première fois où je me suis exprimé, les gens on dit : « Mais pourquoi il parle ? » Mais avant d’être un footballeur, je suis une personne normale qui vit sa vie et voit les choses qui se passent. Certaines que j’aime, d’autres qui me rendent triste ou me mettent en colère et finalement, je donne mon opinion selon mes valeurs qui je pense sont les bonnes», a-t-il répondu.
Il a ajouté : «Je sais que je ne peux pas changer le monde, mais j’essaie à mon échelle. Si tout le monde essaie, le monde sera meilleur.»
Le racisme est un autre sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Mbappé a insisté sur l’importance de passer de la parole à l’action.
«On doit en finir avec le racisme et surtout agir. Parler c’est bien, mais qu’est-ce qu’on fait ?. Les gens qui font les règles du foot pourraient changer les choses par exemple. Moi, je donne mon opinion comme un citoyen normal. Et notre responsabilité comme personnes célèbres, comme personnes prises en exemple, c’est d’essayer d’améliorer les choses. Les joueurs sont plus solidaires, mais quand je vois ce qui se passe encore sur les terrains de football, ce n’est pas suffisant», a-t-il insisté.